Sommet : Mont Brequin (3130 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1300 m.
Difficulté de montée : R
Difficulté ski : 2.3 E1
Pente : 30-35°
Rejoindre le torrent de Péclet au point 1867m par un sentier en descente bien marqué. Une piste mène au lac du Lou qui peut, selon la saison et les conditions se contourner par l'est ou l'ouest. Se diriger nord vers Le Revers. On parvient à un faux-plat (2264m). Ensuite deux solutions:
- par le Col de la Vallée étroite (2732m) et l'arête NW-SE (facile mais du dévers), ou la classique pente SW
- par la combe nord, plus raide; La montée se termine par un couloir pentu (cotation 3.3) qui mène au sommet N 3131m
Descente soit par l'itinéraire du col de la vallée étroite soit par le couloir Nord (voir variante)
Crampons peuvent être utiles pour la 2° option
On peut aussi remonter de jolies combes jusqu'à de petits cols (2900-3000) sur l'arête Caron-Brequin si on veut éviter les dévers de la 1° option et le couloir de la 2°
1. Couloir N, col de la Vallée étroite, lac du Lou par les Revers (1330 m, ski 3.3, N)
Cette variante propose de descendre le couloir N du sommet Nord du Mont Brequin, atteint par le vallon du Lou, et le lac du Lou, les Revers, et traversée du col de la vallée étroite 2731m. On remonte alors comme pour l'itinéraire "normal" par les pente SW jusqu'au sommet Nord 3131m.
Le couloir Nord se situe exactement à l'aplomb du signal géodésique, d'abord étroit et assez raide (40° sur les 130 premiers mètres) permet une descente technique puis puis de skier une belle combe jusqu'à 2950m suivie de belles pentes très skiantes toujours orientées Nord avant de rejoindre l'itinéraire de montée vers 2570m.
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : au-dessus de 2200 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles. Autre danger : une croute très dure et vitrifiée, mais parfois cassante à ski est présente sous 2200m, elle est dissimulée sous quelques centimètres de poudreuse.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.