Pointe de Cugne, Couloir Est (Cerces - Thabor - Mont Cenis), depuis Lanslebourg

Massif : Cerces - Thabor - Mont Cenis
Sommet : Pointe de Cugne (2984 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1600 m.

Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 4.2 E2
Pente : 42°

Départ : Lanslebourg (1400 m) - Greonble ou Chambéry > St Jean de Maurienne > Modane > Lanslebourg
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Itinéraire : Départ de Lanslebourg (1400m) ou du TSD de la Turra (1900m).
Entrer dans le vallon de Cléry par la piste d'été au pont Lapouge ou par la banquette à 2400 m sous la grande Turra suivant les conditions nivo.
Passer sous le col des randouillards, dépasser la pointe du Cugne et juste au Sud du sommet se dessine un couloir. C'est ici.
Emprunter le couloir. pente entre 40 et 45 par endroit. Le couloir à proprement dit n'est pas long (100 à 200 m de déniv). Il se prolonge par une petite combe à 35° (attention quand c'est plaqué). Sortir au point d'altitude 2929m.
Possibilité d'aller au sommet directement ou par la crête.
Descente par le couloir puis dans la forêt de l'Arc.
Possibilité de rejoindre la piste de la ramasse (station de Val Cenis vanoise) descendant du col du mont cenis en traversant au Nord de la petite Turra sur la piste d'été.

Matériel : Piolet, crampons, casque...

Bulletin d'estimation du risque d'avalanche Haute-Maurienne
Valable jusqu'au 31.01 en soirée

Rédigé le 30.01.25 à 17:00

Indice de risque marqué.

Risque Accidentel : nombreuses plaques sous le vent.

Risque Naturel : rares avalanches de fond.

Résumé : Départs spontanés : rares avalanches de fond. Déclenchements skieurs : nombreuses plaques sous le vent.

Stabilité : Manteau mal consolidé : nombreuses plaques créées par le vent et couches fragiles persistantes enfouies fréquentes. Déclenchements provoqués : - Les nombreuses plaques formées lors des récentes chutes et de l'épisode de vent de jeudi sont encore mal stabilisées, elles sont de plus en plus difficiles à déclencher, mais restent réactives juste sous le vent de Sud à Est. Elles se situent souvent au niveau des ruptures de pente, parfois loin des crêtes; et sont d'aspect majoritairement poudreux (indécelables à l’œil). Les cassures peuvent atteindre 40 à 80 cm. - Des couches fragiles persistantes (grains anguleux) sont enfouies dans la majorité des secteurs. Leur sollicitation est difficile (surtout en Sud) mais reste possible même après plusieurs passages, ou par une première petite avalanche. Dès lors, de vastes avalanches sont possibles, dont la taille atteint souvent le maximum autorisé par la topographie et l'enneigement actuel, avec des cassures pouvant dépasser le mètre. - S'il y a peu d'indices de surface, l'instabilité d'une pente être trahie par : des woumfs, des fissures devant les skis, de la neige qui accroche les skis ou des départs naturels dans des pentes similaires. Départs spontanés : Faible activité. Rarement, une plaque de fond peut céder en pente herbeuse ou dalle rocheuse. Taille 2, rarement 3.

Qualité : L'enneigement s'est amélioré avec les chutes des derniers jours. Il reste généralement déficitaire sous 1600 m où il a plus souvent plu que neigé mais se trouve presque dans la moyenne au-dessus. Limite skiable : localement dès 1200/1300 m en pentes herbeuses. Mais pour trouver la vraie sous-couche, il faut atteindre 1300/1400 m en Nord, et 1500/1900 m en Sud selon la raideur de la pente. Qualité de la neige : Importante épaisseur de neige récente meuble : 5/7 cm à 1200 m, 20 à 30 cm au delà de 2000 m voire 40 cm à l'abri du vent. Sous 2000 m, la surface devient souvent croutée, elle ramollit sous 1500 m en journée et devient lourde en perdant de l'altitude. Aux abords des crêtes, la surface est souvent cartonnée voir durcie par le vent.

Source: MétéoFrance

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