Sommet : Pic de Rochebrune (3321 m)
Orientation : W
Dénivelé : 1575 m.
Difficulté de montée : PD+
Difficulté ski : 4.2 E3
Pente : 40-45°/200m et 35-40°/ 300m
Départ :
Cervières (Le Laus) (1745 m) - Briançon -> Cervières -> Le Laus (limite du déneigement de la route du col d'Izoard)
Itinéraire :
C'est la voie normale d'été, rarement skiable en intégrale. Prendre l'itinéraire du col des Portes (2915m). A celui-ci monter la pente ouest pour atteindre le petit couloir. Le remonter (100m) et, au collet situé entre les sommets sud (3308 m) et nord ( 3320m) une traversée ascendante courte (50m) permet d'accéder à une brèche d'où l'on voit la dernière pente finale, orientée sud-est, dominant les barres de la face est. La remonter jusqu'au sommet.
RemarquesPas de variante. La pente finale ne se fait que par une année fortement enneigée (comme 2009). La descendre en neige "moquette" entre 11 h et 12 h, sinon la chute peut être lourde de conséquences. Court déchaussage pour passer la brèche. Après, basculer ouest dans le couloir. Les pentes sous le couloir sont larges mais assez soutenues, souvent en neige soufflée.
Variantes1. Face Nord Ouest (1575 m, ski 5.3, NW)
Itinéraire tortueux et exposé.
En montant vers la face, repérer la bande de neige la plus large à droite de deux petits couloirs étroits plus tentants mais qui ne débouchent nulle part (coulée sur la photo de l'itinéraire). Ce couloir "suspendu" s'atteint par une courte traversée vers la droite en dessus des premiers gradins rocheux. On débouche dans une belle pente "large" (dix mètres au plus), raide (50/55°) sur 80 mètres.
On vient buter sur une première barrière rocheuse que l'on contourne par la gauche pour s'élever tout doit dans un petit couloir étroit très raide. Ensuite, s'élever au mieux par une succession d'écharpes neigeuses vers la gauche entre les rochers. Sortie au nord du sommet nord (20/30 mètres) au sommet de la grande pente est suspendue, bon replat. Désescalade 3 mètres suivant l'état de la corniche pour venir chausser sur une bonne plate-forme en dessus des barres plein ouest.
L'itinéraire ne semble se concevoir qu'en neige dure, qui aura suffisamment accroché aux rochers. Les passages les plus tortueux et excarpés restent les moins raides de l'itinéraire. Ski technique, raide mais court (50/55° sur 150 m, 45° sur 250 m), cotation 5.2 ou 5.3 à voir, expo 4 plutôt que 3.
Itinéraire au pied de la face NW
Prise depuis le Laus le 19 février 2013.Valable jusqu'au 25.12 en soirée
Indice de risque limité à l'ouest du massif, marqué à l'est.
Risque Accidentel : nombreuses plaques volumineuses près de la frontière italienne - Sur le reste du massif, quelques plaques à vent, peu épaisses en général.
Risque Naturel : avalanches de neige fraîche parfois grandes en bordure de l'Italie - départs ponctuels ou sous forme de plaques parfois larges.
Résumé : Départs spontanés : avalanches de neige fraîche parfois grandes en bordure de l'Italie - départs ponctuels ou sous forme de plaques parfois larges. Déclenchements skieurs : nombreuses plaques volumineuses près de la frontière italienne - Sur le reste du massif, quelques plaques à vent, peu épaisses en général.
Stabilité : MANTEAU NEIGEUX INSTABLE SUR LE HAUT-GUIL - IMPORTANTS VOLUMES DE NEIGE MOBILISABLES SUR LA FRONTIÈRE ITALIENNE Déclenchements provoqués : près de l'Italie, en particulier secteur Valpreveyre / L'Echalp / Viso au-dessus de 2200 m, nombreuses plaques faciles à déclencher dans la neige fraîche ventée, dès que la pente le permet. En cas de rupture, elles provoquent des avalanches moyennes voire grandes (taille 2 à 3), avec des cassures parfois larges. Ces plaques perdent très rapidement en épaisseur en allant vers l'ouest, dès la vallée de l'Aigue Agnelle. On retrouve alors des instabilités d'épaisseur limitée dans les accumulations de neige ventée, mais sensibles au passage d'un seul skieur. Avalanches petites (taille 1), à moyennes (taille 2) en bordure du Haut-Guil. Dans les ubacs d'altitude (versants ouest, nord à est), une avalanche de plaque un peu plus importante est possible, même dans les secteurs peu enneigés, en cas de sollicitation d'une vieille couche fragile persistante enfouie. Déclenchement plus difficile, mais engendrant alors une avalanche moyenne (taille 2). Départs spontanés : sur la frontière italienne du Haut-Guil, avalanches de neige fraîche de taille moyenne à grande, parfois sous forme de plaques. Sur le reste du massif, petits départs superficiels de neige fraîche dans les pentes et couloirs raides là où les chutes de neige sont suffisantes, ou quelques petites accumulations instables cédant spontanément sous le poids de la neige transportée par le vent.
Qualité : L'enneigement continue de s'améliorer en amont d'Abries, avec les chutes de neige en cours sur le secteur frontalier. Il est toujours nettement déficitaire sur la plus grande partie du massif. On relève seulement 35 cm de neige au sol à la Nivôse du Col Agnel à 2627 m d'altitude. Limite d'enneigement skiable vers 1700/1800 m en itinéraires bien ombragés de l'ouest du massif, mais en fond de vallées sur pentes herbeuses à l'est d'Abries. État de la neige de surface : sur le Haut Guil, quantité de neige fraîche de plus en plus importante en se rapprochant de la frontière italienne (50/60 cm), travaillée par le vent en altitude. Sur le reste du massif, sous 2100/2200 m environ, neige croûtée avec parfois quelques cm de neige récente. Plus haut, le manteau neigeux est souvent travaillé par le vent, fortement durci près des crêtes, avec encore des secteurs en neige agréable à skier dans les pentes abritées.
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Pic de Rochebrune, Sommet nord 3320m (Queyras - Alpes Cozie N)







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