Sommet : Mont Miravidi (3066 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 1666 m.
Difficulté de montée : R
Difficulté ski : 2.2 E1
Pente : pentes faibles
2- Prendre les pentes faciles du vallon du ruisseau de la Platte (accès beaucoup moins raide), plein nord. Passer un Abri vers alt 2430 m, et atteindre le col du Breuil (alt 2877m). Du col, selon les conditions, soit prendre à flanc les pentes E, direction plein S, pour atteindre le sommet. Soit, ne pas hésiter à descendre les pentes SE dans le vallon glacière côté italien, jusque 2770 env, puis remonter vers le S les pentes douces du glacier (bouché). On atteint alors une épaule issue du Mont Miravidi à l'W et de la puntadei Ghiacciai à l'E.
3- Du pont de Chézari, prendre direction S - SE pour atteindre le vallon du Lac des Rousses, par des pentes faciles. remonter la combe SW du Lac des Rousses, jusqu'au Col des Rousses (2851m). Basculer côté Italien, et en traversée ascendante vers le N-NW, atteindre le col des Veis, puis le sommet.
Descente par l'un des trois itinéraire. Attention aux pentes raides de la fin du vallon de Méchandeur.
au pont de Chérazi, prendre le même itinéraire qu'à la montée.
Accès très long en hiver. Préférer le milieu ou la fin du printemps (Mars-juin) pour un accès le plus haut possible par la route de Versoye-les-Granges. Accès au vallon suspendu de Méchandeur raide et un peu exposé à préférer à la montée (Crampons peuvent être utiles)
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : au-dessus de 2200 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles. Autre danger : une croute très dure et vitrifiée, mais parfois cassante à ski est présente sous 2200m, elle est dissimulée sous quelques centimètres de poudreuse.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.