Sommet : Pointe de la Sandonière (2925 m)
Orientation : W
Dénivelé : 1080 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 3.2 E2
Pente : 40°/100m
A Valmeinier 1800, prendre la direction remontées mecaniques et se garer tout en haut de la station
Du sommet redescendre le couloir puis serrer rive gauche pour rejoindre la combe qui descend du col des Marches. La suivre jusqu'à la station.
On peut aussi redescendre presque droit sous le sommet et rejoindre la combe plus bas (suivant enneigement).
Attention, le haut du couloir a tendance à plaquer, à faire en neige stabilisée...
Possibilité de coupler ce sommet avec la Roche du Lac, Petit & Grand Fourchon.
1. Col des Marches, Arête Sud, Couloir SW. (1080 m, ski 3.2, SW)
Variante de montée:nDans le vallon des Marches, remonter les grandes pentes W qui depuis la cote 2306 mènent au col des Marches 2725m (possible plaques importantes sous le col).nDu col, remonter par des pentes douce l'arête Sud de la pointe de la Sandonière jusqu'à 2800m.nEntre 2800 et 2900m, l'arête est rocheuse et se monte facilement sur de gros blocs stables (deux petits pas de crapahaut).nOn rejoint une large croupe facile à 2900m qui mène au sommet.nDescente par le couloir SW à l'aplomb du sommet (125m/40°) puis par des grandes pentes qui amènent dans le vallon des Inversinsn
2. Face Est (1300 m, ski 4.1, Est)
Du sommet partir plein Est par de larges pentes en direction du lac de Bissorte. ( 40 à 45 deg sur 200 m). Remonter au col des Marche (+250 m) pour rejoindre Valmeinier.
Valable jusqu'au 31.01 en soirée
Indice de risque marqué.
Risque Accidentel : nombreuses plaques sous le vent.
Risque Naturel : rares avalanches de fond.
Résumé : Départs spontanés : rares avalanches de fond. Déclenchements skieurs : nombreuses plaques sous le vent.
Stabilité : Manteau mal consolidé : nombreuses plaques créées par le vent et couches fragiles persistantes enfouies sur certains secteurs. Déclenchements provoqués : - Les nombreuses plaques formées lors des récentes chutes et de l'épisode de vent de jeudi sont en voie de stabilisation, elles sont de plus en plus difficiles à déclencher, mais restent réactives juste sous le vent de Sud-Est. Elles se situent souvent au niveau des ruptures de pente, parfois loin des crêtes; et sont d'aspect majoritairement poudreux (indécelables à l’œil). Les cassures peuvent atteindre 40 à 60 cm. - L'extrême Sud-Est du massif est soumis à une problématique de couches fragiles persistantes enfouies. Leur sollicitation est difficile (surtout en Sud) mais reste possible même après plusieurs passages, ou par une première petite avalanche. Dès lors, de vastes avalanches sont possibles, dont la taille atteint souvent le maximum autorisé par la topographie et l'enneigement actuel, avec des cassures pouvant dépasser le mètre. - S'il y a peu d'indices de surface, l'instabilité d'une pente être trahie par : des woumfs, des fissures devant les skis, de la neige qui accroche les skis ou des départs naturels dans des pentes similaires. Départs spontanés : Faible activité. Rarement, une plaque de fond peut céder en pente herbeuse ou dalle rocheuse. Taille 2, rarement 3.
Qualité : L'enneigement s'est bien amélioré avec les chutes des derniers jours. Il reste généralement déficitaire sous 1800 m où il a plus souvent plu que neigé mais se trouve rapidement dans la moyenne haute au-dessus. Limite skiable : localement dès 1200/1300 m en pentes herbeuses. Mais pour trouver la vraie sous-couche, il faut atteindre 1400/1500 m en Nord, et 1500/1900 m en Sud selon la raideur de la pente. Qualité de la neige : Importante épaisseur de neige récente meuble : 5/7 cm à 1200 m, 30 à 50 cm au delà de 2000 m voire 60/70 cm à l'abri du vent. Sous 1800 m, la surface devient souvent croutée, elle ramollit sous 1500 m en journée et devient lourde en perdant de l'altitude. Aux abords des crêtes, la surface est souvent cartonnée voir durcie par le vent.