Sommet : Pointe de Ronce (3612 m)
Orientation : S
Dénivelé : 2200 m.
Difficulté de montée : PD-
Difficulté ski : 5.1 E3
Pente : 200m>45° puis 800m 40/45°
En fin de saison, on peut suivre la route du col du Mont Cenis puis 500 m avant le col, bifurquer à gauche sur une route forestière qui mène à la Chapelle Sainte Agathe
- en A/R : De Lanslevillard l'Envers, remonter au mieux par les pistes et la route pour rejoindre le col du Mont Cenis, poursuivre la route et rejoindre au plus aisé le Plan des Trois Fontaines. De là, on voit bien la face Sud et on pourra choisir entre la face Sud classique sur la gauche, ou la Directissime au centre (voir variante). L'ascension à proprement parler de la face commence à 2600m environ. Il faut louvoyer dans le bas et viser le verrou dans la grande barre rocheuse située au tiers supérieur de la face, juste dans l'axe du goulet sortant au Pt 2584. Rejoindre ensuite le sommet par l'arête (D+ 2200m).
PS : il est plutôt rare que la face soit en conditions une fois la route du Col du Mont Cenis ouverte, le D+ passe alors à 1500m.
- en boucle : De Lanslevillard l'Envers, remonter au mieux par les pistes au sommet du Télésiège de Plan Cardinal (télérando possible, ticket rando à 17€ en 2009, attention à l'horaire car on est en face Sud...) puis suivre l'itinéraire classique de la Pointe de Ronce. Du sommet de la Pointe de Ronce revenir au Pt 3584 et descendre dans le raide couloir au Sud sur 200/300m pour franchir la grande barre sommitale (c'est le seul goulet qui passe) puis quand la pente se calme, partir dans les contres pentes en rive gauche, en essayant de trouver les meilleurs passages pour sortir de la face vers 2600m (plusieurs passages doivent être possibles). Revenir au mieux par le Col du Mont Cenis (un peu de pousse-bâton) puis par les pistes (D+ 2100m ou 1100m si télérando).
Variante d'accès depuis l'Italie : départ de la plaine St-Nicolas (terminus de la route dégagée l'hiver), monter sous le barrage, puis dans le vallon, et remonter la face (D+ 1900m).
Un repérage visuel est indispensable car la face peut être partiellement déneigée et ne passe alors plus à ski...
C'est une face Sud donc cela chauffe fort rapidement, la face se dégrade assez vite au printemps.
1. Directissime Sud (2200 m, ski 5.1, S)
De Lanslevillard l'Envers, remonter au mieux par les pistes et la route pour rejoindre le col du Mont Cenis, poursuivre la route et rejoindre au plus aisé le Plan des Trois Fontaines. On repère la ligne directe qui passe entre 2 pinacles rocheux et sort au sommet (rarement en condition pour le ski). Y accéder de la façon la plus évidente et enneigée, l'idéal étant dans l'axe par un crochet à droite qui évite la cascade. Remonter le long de cet éperon évident, passer entre les 2 pinacles (plus raide sur 200m avec du 45° bien tassé dans le crux) et sortir au sommet par des pentes plus douces (35°).
Descente par le même itinéraire.
Voir aussi : Voir toponeige Vanoise L.9
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : au-dessus de 2200 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles. Autre danger : une croute très dure et vitrifiée, mais parfois cassante à ski est présente sous 2200m, elle est dissimulée sous quelques centimètres de poudreuse.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.