Sommet : Albaron (3637 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1900 m.
Difficulté de montée : AD
Difficulté ski : 3.1 E2
Pente : 40° court passage

La route d'accès à l'Ecot est généralement déneigée à partir du mois de mai.

Monter en face de l'Ecot pour gagner le refuge des Evettes (800 m de dénivelé).
Depuis le refuge, traverser le plateau des Evettes, puis attaquer le glacier rive gauche, en traversée sous les séracs.
Prendre pied sur un plateau glaciaire que l'on traverse vers la droite. Attaquer une pente rive gauche (sous d'autres séracs) puis grand virage à droite avant de revenir à gauche entre les crevases.
De là, gagner la selle de l'Albaron.
Mettre le skis sur le sac, ensuite parcours d'arête jusqu'au sommet.
Descente sur le glacier du Grand Fond par un petit rappel. Anneau en place et main courante en place dans la seconde moitié.
Rappel au sommet si descente sur le glacier du grand Fond

- Belles barres de sérac.
- Arête assez aérienne, à 3600 m d'altitude.
- Montée N puis E, descente O
- En partant de Bonneval il y a une petite piste qui part à gauche de la piste sous le télé qui rejoint le route EDF (couper au niveau d'un bois de Melezes) On peut encore couper après le point 2080 pour rejoindre en traversée l'itinéraire du refuge (si pas avalancheux)
- Pour la descente rejoindre Avérole permet de revenir aux autos skis au pied mais nécessite beaucoup de traversées.


Valable jusqu'au 07.03 en soirée
Au-dessus de 2000m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Une avalanche d'ampleur est encore localement possible en versants froids. Petites plaques sous le vent, réactives en versants froids.
Risque Naturel : Rares plaques de fond sous 2500 m.
Résumé : Départs spontanés : Rares plaques de fond sous 2500 m. Déclenchements skieurs : Une avalanche d'ampleur est encore localement possible en versants froids. Petites plaques sous le vent, réactives en versants froids.
Stabilité : Plaques sous le vent en cours de stabilisation. Déclenchements provoqués : - A partir de 2000 m, quelques plaques dures sont parfois encore réactives. En effet, le foehn a transporté le peu de neige encore mobilisable (en versants froids, donc Nord plus ou moins large selon l'altitude). Ces plaques engendrent des petites avalanches (taille 1), rarement des moyennes (taille 2). Cassures max 20-30 cm. Les plaques sont généralement identifiables par des zones de dépôt/congères/vaguelettes sous le vent. - Et au-dessus de 2200/2400 m : on ne peut toujours pas complètement exclure le déclenchement d'une grande plaque en large versant Nord, avec la présence de grains anguleux (faces planes/gobelets) dans le manteau neigeux. Déclenchement difficile et aléatoire (une chute de skieur ou une première avalanche par exemple), mais possible même après plusieurs passages de skieurs. Les avalanches engendrées sont alors de grande ampleur, avec des cassures de 1 à 2 m : tailles 3 (grandes). Départs spontanés : - Rares départs en plaque dans la neige ventée, au-dessus de 2000 m en large versant Nord. Taille 1, exceptionnellement 2. - Rares plaques de fond (glissement) sur terrain lisse, sous 2500 m, plutôt en rive droite de l'Arc. Taille 2 (moyenne).
Qualité : Enneigement : déficitaire aux basses altitudes, tout juste correct au-dessus de 1800/2000 m, puis à nouveau souvent déficitaire en très haute montagne (qui a subi des épisodes de vent à répétition). Limite skiable : 1300/1400 m en Nord sur pentes herbeuses, 1600/1900 en Sud suivant raideur de pente. Qualité de la neige : très hétérogène d'un secteur à l'autre. On peut trouver de la neige meuble en visant des secteurs Nord protégés du vent. En Sud, vrai ski de printemps sous 2600/3000 m selon la raideur de la pente. En dehors de ces combos expositions/altitudes, on tombe vite sur de la croute (+ ou -) cassante.