Sommet : Suc de Sara (1521 m)
Orientation : T
Dénivelé : 960 m.
Difficulté de montée : PD-
Difficulté ski : 3.3 E2
Pente : moy 38°/250m face nord, 36°/220 m face sud, max 40-45°
Remarque : ne pas compter rejoindre le parking depuis la Croix de Boutières car le versant Ardèchois est fermé une grande partie de l'hiver.
La descente en face sud s'effectue en passant d'un clapas à l'autre jusqu'au sentier de pays.
On remonte en choisissant à peu près par le même itinéraire et en tenant compte de la couche de neige. Par faible enneigement les clapas sont instables, les pierres roulent sous les pieds, il est mieux de monter skis aux pieds si possible.
Du sommet, partir vers l'ouest 30m, puis basculer dans la face nord: d'abord quelques arbres, puis on arrive sur un long clapas qui va en s'élargissant. Après 150m de dénivellé, on arrive au bois. Partir vers l'ouest sur 50m pour rejoindre un autre clapas que l'on descend. Après un petit cheminement à travers la forêt, toujours direction nord, on parvient au sentier de pays qui nous ramène au Coin de la Scie. On revient en suivant l'itinéraire du début.
Peut-être le plus beau des sucs, de par sa forme élancée, parce qu'il est rarement en condition sur les 2 faces à la fois, mais aussi par son arête sommitale et son environnement sauvage.
Par manque de neige (moins de 60cm), ce n'est même pas la peine de sortir les skis cailloux, ici ce ne sera pas quelques cailloux au milieu du champ neigeux mais des millions de dalles de phonolites qui vont aiguiser vos skis.
Neige poudreuse ou molle, idem, sauf s'il y a une sous couche suffisante.
Dans ce lieu encore plus qu'au Mézenc (230m d'altitude en moins), le temps est très changeant, les températures aussi. Sur la face sud, une couche d'un mètre de neige peut fondre en 3 jours, les dalles de phonolites captant la chaleur et réduisant l'albédo.
En face nord par contre, la neige peut se conserver relativement longtemps.
La face sud bien que un peu moins pentue, est plus exposée et plus difficile à gravir en raison d'un enneigement moindre qui met souvent à nu les phonolites.
Attention enfin de ne pas abîmer ce milieu fragile, en particulier les végétaux qui contribuent à limiter l'érosion de ce splendide sommet.