Sommet : Queyrelet (2306 m)
Orientation : SW
Dénivelé : 900 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 3.1 E2
Pente : 30-35° sur 300 m
Grenoble>La Mure>La Fare en Champsaur>prendre Direction Orcieres 5 km après la Fare>Orcieres>direction Prapic
Rejoindre le chemin partant de Montcheny direction les Estaris (sentier mauve sur IGN). Vers 1580 prendre à droite (deux directions), quitter le sentier marqué en mauve pour prendre celui indiqué en tirets noir. On traverse un pont sur le torrent Galléon. 200 mètres après le pont, prendre à gauche et remonter à travers champs pour rejoindre le sentier situé plus haut (vers 1750). L'emprunter pendant une centaine de mètres direction Nord (un peu étroit en balcon haut dessus du torrent), puis remonter les pentes du queyrelet direction N/NE, immédiatement après être passé à côté d'un deuxième pont sur le torrent. Longer les petits bois, puis prendre à droite vers 2000 m, direction plein Est (sentier IGN), et remonter la dernière pente plus raide (environ 30° à 35°sur 300m), pour arriver au sommet (borne 2300 et Point coté 2306 sur la carte). Redescendre par le même itinéraire. Eviter de redescendre trop bas sous le sommet, bien suivre l'itinéraire de montée, sinon on rejoint des ravins pentus et exposés, très rarement enneigés.
Itinéraire à faire par bon enneigement (pas souvent le cas sur ce versant).
Partir avec une carte pour bien suivre les points de repère (sentiers...).
On peut partir de la station d'Orcieres (Merlette) pour rejoindre l'itinéraire :piste Gourou, pont sur Galléon vers le chalet Joubert puis prendre plein est pour rejoindre la dernière pente, descente comme indiqué (Itinéraire) puis remontée par les Estaris.
1. Croix du Queyrelet (900 m, ski 3.1, SW)
Même montée que l'itinéraire principal mais on monte directement à l'antécime ouest (2295 m) au lieu de bifurquer vers 2000. Passer par la combe située immédiatement à l'ouest de la Croix, puis monter au sommet par la face Ouest ou Nord (attention souvent dégarnie ou plaquée). Pente 35°. descente idem montée.
2. Tour du Queyrelet (1150 m, ski 3.1, T)
De la Croix du Queyrelet (cf. première variante) au sommet est (2306m), l'on peut emprunter les crêtes en traversée. jolie traversée esthétique et panorama *** garanti.
Pour compléter le tour, faire un aller retour au Panavar depuis le sommet, pour profiter de la vue plongeante sur Prapic (enfin ne pas s'approcher trop près du bord quand même!). Descente idem Topo.
3. Les Pelissons, Petits couloirs SW ou S et Queyrelet (1150 m, ski 3.2, SW)
Même montée que la variante Croix du Queyrelet, mais au pied de celle ci, l'on continue plein nord jusqu'à la cabane du Gourou, en passant à proximité de la piste du même nom. A la cabane prendre E/SE pour rejoindre le sommet des Pelissons (2468 m). Descente idem montée, sauf que l'on peut profiter des petits couloirs SW ou S, que l'on voit à droite en montant peu avant la cabane du Gourou.
Faire le Queyrelet en redescendant (+150m deniv), plus intéressant.
4. Pelissons, Couloirs nord est (1000 m, ski 4.1, NE)
Montée idem variante précédente jusqu'après la cabane du Gourou. Poursuivre direction NE, jusqu'à rejoindre les crêtes nord, afin de repérer les passages (couloirs derrière des bombés, pas visibles depuis le haut). Possibilité de faire un repérage au préalable en descendant dans la combe Diolon (torrent du vallon du col sur carte IGN). Nécessite un bon remplissage (petites barres sinon).
Le couloir de droite en descendant est à peu près plein nord du 2 de 2468 sur la carte, celui de gauche juste en dessous du s final de Pelissons.
Attention secteur avalancheux, sous les vents dominants...
Cotation à confirmer (court 45° au départ, la pente s'adoucit assez vite ensuite).
Valable jusqu'au 05.12 en soirée
Au-dessus de 2400m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : plaques peu épaisses en altitude
Risque Naturel : peu probables
Résumé : Départs spontanés : peu probables Déclenchements skieurs : plaques peu épaisses en altitude
Stabilité : NOUVELLES PLAQUES PEU ÉPAISSES EN FORMATION DANS LA NEIGE VENTÉE Déclenchements provoqués : Plaques rarement épaisses en altitude. Situées même loin des crêtes, ces instabilités superficielles sont présentes plus haut que 2400 m environ, dans les zones d'accumulation sous le vent de nord à nord-est qui atteint son pic d'intensité en nuit de mercredi à jeudi. Elles sont facilement déclenchables par un seul skieur mais restent généralement peu épaisses (taille 1). Plus haut que 2800 m, on trouve toujours, dans de rares pentes d'un large secteur nord, des structures de plaques dures plus épaisses. Leur déclenchement par un seul skieur est plus difficile et elles sont plus localisées, en raison de l'irrégularité de la sous-couche fragile, mais elles peuvent parfois mobiliser de plus importants volumes de neige (taille 2 ). Départs spontanés : peu probables.
Qualité : Enneigement déficitaire et faible pour la saison. A la nivôse d'Orcières à 2280 m d'altitude, on trouve seulement 16 cm de neige ce 4 décembre, 7ème valeur la plus basse pour un 3 décembre en 18 années de mesure. Limite d'enneigement skiable : à partir de 1800/1900 m avec précautions en ubacs, obstacles peu enfouis. État de la neige de surface : Au-dessous de 2100 m : neige croûtée, ne s'humidifiant guère en journée. Au-dessus, la petite couche de neige fraîche tombée lundi soir a été travaillée ou balayée par le fort vent de nord-nord-est, mettant souvent à nu l'ancienne croûte. Plus haut que 2400/2500 m, neige restée sèche, mais rarement d'aspect poudreux. Crêtes et sommets souvent pelés.