Sommet : Le Gros Grenier (2911 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1371 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 3.2 E2
Pente : 45° court puis 35°
A 2250 m, il est impératif de rejoindre le fond de la combe par une petite descente (100 m). On rejoint la combe vers 2150m. La remonter par le fond jusqu'à la belle pente terminale SE.
Descente: droit sous le sommet par un couloir raide (45°), puis descendre et faire une grande traversée à droite pour rejoindre le fond de la combe de Pémian. Descendre au mieux la combe. Elle devient de plus en plus étroite.
Vers 2000m traverser vers la droite dans les vernes pour gagner une croupe vers 1800m (forêt). traverser cette forêt au mieux puis rejoindre l'ancien télésiège du Crey Rond et rejoindre la Ruaz.
On peut aussi éviter le sommet et traverser en passant par une antécime (2855 m) à l'est du sommet (moins raide à traverser et plus intéressant en ski...) Pour cela, dans la combe de Beaujournal, virer à droite vers 2400 m pour prendre pied sur la face SE du Gros Grenier. Le point 2855 ne peut pas s'atteindre depuis la face S (barres).
Coin très sauvage.
Bien redescendre dans la combe de Beaujournal vers 2250 m sous peine de traversée scabreuse.
Il vaut mieux éviter de descendre par l'itinéraire de montée (long et pénible...).
Voir aussi : Olizane Savoie, Volo Arves-Rousses-Taillefer
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : Au-dessus de 2200/2300 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.