Sommet : Char de la Turche (2010 m)
Orientation : SE
Dénivelé : 750 m.
Difficulté de montée : R
Difficulté ski : 2.1 E1
Pente : <25°
Pour descendre depuis le sommet, suivre un vallon orienté Nord Ouest, puis tirer au sud pour passer au Pas des Chèvres. Quelques pas de remontée à pied pour accéder au Pas. On arrive sur le replat des Sources du Chenalet. Descendre ensuite au mieux dans la forêt.
1. versant E en bouclette (750 m, ski 2.1, SE)
De Tioulévé suivre la piste puis le sentier d'été qui mène au Char de la Turche via le pas de la chèvre (balisage jaune). Ne pas rater le passage au chalet des Mouilles du haut qui permet de rester sur le sentier au lieu de tirer droit dans la forêt un peu dense et raide par moment. Vers 1600, on sort de la forêt rejoindre alors le Pas de la Chèvre et suivre la croupe E jusqu'au sommet.nDu sommet descendre dans la combe E en contrebas au N puis rejoindre vers 1500/1600m la VN du Grand Arc. Retour au parking par le sentier de découverte.
2. Couloir ouest en A&R (300 m, ski 4.2, W)
L'entrée est facile à trouver, légèrement au nord du point géodésique, en forme d’entonnoir large au début (pente à 40°). Ensuite c'est plus étroit est tortueux en partant légèrement sur la gauche ne dépassant jamais le 45°. Il faut viser toujours à gauche vers l'entrée du bois ou la pente devient moins importante. D'autres possibilités plus rectilignes semblent se présenter mais à éviter.n
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : Au-dessus de 2200/2300 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.