Sommet : Tête de Longet (3146 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1130 m.
Difficulté de montée : PD+
Difficulté ski : 4.2 E2
Pente : 45° sur 100m puis 40° sur 200m
La combe se divise en deux ; remonter le couloir de gauche (celui de droite est semble-t-il de difficulté équivalente et sort plus près du sommet), qui se redresse progressivement jusqu’à venir buter sous une corniche généralement imposante. La franchir au mieux, puis rejoindre le sommet qui se situe juste à droite.
Descente par le même itinéraire.
On peut réaliser cet itinéraire en boucle en passant par la voie normale de la Tête du Longet, mais se méfier des plaques dans le haut du couloir, et prévoir du matériel pour franchir la corniche généralement imposante.
1. Couloir du lézard (950 m, ski 4.3, NE)
Petit couloir esthétique en rive gauche du couloir N central. Sa base est vers 2750m, vers 2800m prendre la branche rive droite, ensuite il se coude et vient buter vers 2950m.
Voir aussi : Toponeige Queyras
Valable jusqu'au 03.01 en soirée
Indice de risque marqué à l'ouest du massif, limité à l'est.
Risque Accidentel : nombreuses plaques, parfois déclenchables à distance
Risque Naturel : de neige fraîche ventée, taille petite à moyenne, très rarement grande
Résumé : Départs spontanés : de neige fraîche ventée, taille petite à moyenne, très rarement grande Déclenchements skieurs : nombreuses plaques, parfois déclenchables à distance
Stabilité : INSTABILITÉ MARQUÉE DANS LA NEIGE RÉCENTE SUR L'OUEST DU MASSIF Déclenchements provoqués : instabilités parfois très fragiles, notamment sur la partie ouest et nord du massif (secteurs d'Arvieux, Cervières). Certaines formées pendant la chute de la nuit, d'autres encore en cours de formation vendredi sous l'effet du vent, ces instabilités sont possibles en toute orientation, et faciles à déclencher par un seul skieur. En versant ouest à est en passant par le nord, elles sont parfois volumineuses car reposent souvent sur une sous-couche fragile peu enfouie, constituée de l'ancienne chute de neige du 22/23 décembre et qui a perdu de la cohésion. Les secteurs restés en neige d'aspect poudreux avant la chute sont donc les plus dangereux, avec des déclenchements à distance probables, de grande largeur dans les secteurs peu ou pas fréquentés. Avalanches de taille petite (taille 1) à moyenne (taille 2), rarement grande (taille 3) en cas de sollicitation de sous-couches fragiles plus profondément enfouies, voire à la base du manteau neigeux. Sur la partie est et sud du massif (Haut Guil et secteur de Ceillac), ces instabilités sont moins nombreuses et moins piégeuses, plus facilement identifiables car plus souvent d'aspect dur. En large versant sud, instabilités dans la neige récente restant superficielles, la sous-couche n'étant pas forcément fragile, ou localement, plutôt au-dessus de 2700 m. Plus bas que 2000 m, instabilités plus rares et moins facilement déclenchables. Départs spontanés : surtout sur l'ouest du massif ; de neige fraîche ventée, taille 1 à 2 dans les secteurs d'accumulation, très rarement 3 en cas de rupture linéaire particulièrement large
Qualité : Enneigement nettement déficitaire pour un début janvier, notamment à proximité de l'Italie et en altitude. Il s'améliore un peu sur l'ouest du massif après les chutes de neige de la nuit. Limite d'enneigement skiable : vers 1600/1800 m en ubacs, pas sous 2200/2300 m en adrets où le manque de sous-couche est flagrant. État de la neige de surface : vendredi matin on trouve un peu de neige dès les vallées, qui reste dans la gamme du saupoudrage à 5 cm sur l'est et le sud du massif, mais 5/10 cm au-dessus de 2000 m vers le Briançonnais. Cette neige est tombée moins ventée sur l'ouest du massif, où elle a été travaillée (transportée et/ou durcie) par le vent de secteur nord-ouest après la chute. Elle recouvre une neige ancienne, soit durcie par le vent, soit ayant évolué en vieille poudreuse à faible cohésion, soit une neige croûtée en adrets.