Pic Traversier, Combe NO, vallon de Longet (Queyras - Alpes Cozie N)

1. Descente par le vallon de Clausis (1080 m, ski 2.3, T)

Du Pic Traversier, longer l'arête S en direction du Queyron, puis jusqu'à un replat à 2700m d'altitude. Descendre dans le vallon de Cornivier (en direction des ruines des cabanes de Cornivier).
Rephoquer pour atteindre le col 2799 à l'Ouest du Rouchon, gros rocher caractéristique. Descendre le large vallon de Clausis en tournant progressivement à gauche dans le sens de la descente. Une étroiture vers 2300m (passage 3.3) permet de sortir du vallon et de rejoindre la route menant au pont de Lariane.

2. Le Queyron, Versant Ouest (1060 m, ski 2.1, W)

Itinéraire identique à celui du topo principal jusqu'au Pic Traversier. Continuer ensuite l'arête qui mène au sommet du Queyron. Descendre les belles pentes ouest évidentes jusque vers un replat vers 2500m puis repeauter vers le col du longet pour réaliser une boucle ou remonter au Pic Traversier. retour par l'itinéraire du Longet jusqu'à Pont Lariane.

3. Couloir N (960 m, ski 4.1, N)

Remonter la route et le vallon de clausis jusqu'au replat après le premier verrou. Prendre le couloir à droite, évident (200m, 40° max en haut). Poursuivre par la crête qui devient plus alpine sur 80m et remettre les peaux pour finir au sommet. Descente Idem, en contournant la partie de l'arête non skiable et repeautant 100m.
Itinéraire bien adapté à l'initiation au ski de couloir. Tout y est, en restant très abordable.

4. Couloir NE (600 m, ski 3.3, NE)

Par le Vallon de Clausis : remonter la route, traverser l'Aigue Agnelle et se diriger vers le vallon de Clausis. Ne pas accéder au vallon de Clausis mais remonter le couloir évident en face de la bergerie des Tioures (150m, 40° max). Remonter ensuite le vallon suspendu jusqu'au Clot Méa.
Par le Vallon de Longet : remonter le vallon de Longet, et atteindre le Clot Méa. Basculer dans la pente suspendue a l'est par un collet (corniche). Descendre le vallon puis le couloir évident.
Ce couloir doit être entrepris seulement par conditions de neige stables et tôt le matin car il est le réceptacle de larges pentes à l'Est du Clot Méa, notamment de pentes rocheuses qui prennent le soleil la matin.

Indice de risque limité à l'ouest du massif, fort à l'est.

Risque Accidentel : nombreuses plaques volumineuses sur l'extrême est du massif - Partout ailleurs, quelques plaques dans la neige fraîche / accumulations, d'épaisseur limitée en général.

Risque Naturel : avalanches de neige fraîche parfois grandes sur l'extrême est du massif - départs ponctuels ou sous forme de plaques parfois larges.

Résumé : Départs spontanés : avalanches de neige fraîche parfois grandes sur l'extrême est du massif - départs ponctuels ou sous forme de plaques parfois larges. Déclenchements skieurs : nombreuses plaques volumineuses sur l'extrême est du massif - Partout ailleurs, quelques plaques dans la neige fraîche / accumulations, d'épaisseur limitée en général.

Stabilité : MANTEAU NEIGEUX TRÈS INSTABLE SUR UNE PETITE PARTIE EST DU MASSIF, EN BORDURE DE LA FRONTIÈRE ITALIENNE - IMPORTANTS VOLUMES DE NEIGE MOBILISABLES Déclenchements provoqués : sur une zone restreinte près de la frontière italienne, à l'est d'Abries / L'Echalp, à partir de 2100/2200 m environ, nombreuses plaques faciles à déclencher dans l'importante couche de neige fraîche plus ou moins ventée, dès que la pente le permet. En cas de rupture, elles provoquent des avalanches moyennes voire grandes (taille 2 à 3), avec des cassures parfois larges et épaisses. C'est particulièrement le cas dans les ubacs où la présence de couches fragiles persistantes permet le départ de plaques emportant la totalité du manteau neigeux. Observables : fissures sous les skis qui se propagent, woumfs... Ces plaques perdent très rapidement en épaisseur à l'ouest de l'Echalp où les cumuls de neige récente diminuent très rapidement. On retrouve alors des instabilités d'épaisseur plus limitée dans les accumulations de neige ventée, mais également sensibles au passage d'un seul skieur. Avalanches petites (taille 1), à moyennes (taille 2) en bordure du Haut-Guil. Dans les ubacs d'altitude (versants ouest, nord à est), une avalanche de plaque un peu plus importante est aussi possible, même dans les secteurs peu enneigés, en cas de sollicitation d'une vieille couche fragile persistante enfouie. Déclenchement plus difficile, mais engendrant alors une avalanche moyenne (taille 2). Départs spontanés : sur la frontière italienne du Haut-Guil, avalanches de neige fraîche de taille moyenne à grande, parfois sous forme de plaques, avec le transport de neige par le vent. Sur le reste du massif, petits départs superficiels de neige fraîche dans les pentes et couloirs raides là où les chutes de neige sont suffisantes, ou quelques accumulations instables cédant spontanément sous le poids de la neige transportée par le vent.

Qualité : L'enneigement continue de s'améliorer à l'est d'Abries, avec les chutes de neige qui se poursuivent sur le secteur frontalier. Il est toujours nettement déficitaire sur la plus grande partie du massif. On relève seulement 35 cm de neige au sol à la Nivôse du Col Agnel à 2627 m d'altitude, mais 40 cm à l'Echalp à 1670 m. Limite d'enneigement skiable vers 1700/1800 m en itinéraires bien ombragés de l'ouest du massif, mais en fond de vallées à l'est d'Abries. État de la neige de surface : sur le Haut Guil, neige fraîche de plus en plus importante en se rapprochant de la frontière italienne (60/80 cm), travaillée par le vent en altitude. Sur le reste du massif, sous 2100/2200 m environ, neige croûtée avec parfois quelques cm de neige récente. Plus haut, le manteau neigeux est souvent travaillé par le vent, fortement durci près des crêtes, avec encore des secteurs en neige agréable à skier dans les pentes abritées.