Sommet : Aiguilles de la Grande Moendaz (2696 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1700 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 4.2 E2
Pente : 40° sur 150m, 40/45° sur 200m
> le Châtelard
Descente par le même itinéraire puis obliquer à gauche pour franchir le col du Boeuf. Passer sous le versant NE des Aiguilles puis remonter le couloir NE (plutôt sur le côté droite des Aiguilles). 2 branches sont possibles en haut, celle de droite sort un peu plus haut mais est un peu plus étroite (4.2 E2).
Retour par le vallon du ruisseau de la Moendaz. Un petit ressaut (petites barres) dans le ruisseau se présente vers 1850-1900, il se franchit soit assez haut en rive droite, soit un peu plus bas en rive gauche (plus évident à vue mais plus vite déneigé). Un second ressaut du lit du ruisseau (assez haut et quasi vertical) s'évite en tirant à droite vers 1800 pour rejoindre une croupe (sentier d'été sur IGN).
Franchir la passerelle (1536) puis remonter le sentier jusqu'aux Priots. Fin par l'itinéraire de départ.
Les 2 couloirs ne communiquent pas et sont peu ou pas envisageable en bouclant.
Voir aussi toponeige BAZ J15, J16.
Valable jusqu'au 31.01 en soirée
Indice de risque marqué.
Risque Accidentel : nombreuses plaques sous le vent.
Risque Naturel : rares avalanches de fond.
Résumé : Départs spontanés : rares avalanches de fond. Déclenchements skieurs : nombreuses plaques sous le vent.
Stabilité : Manteau mal consolidé : nombreuses plaques créées par le vent et couches fragiles persistantes enfouies sur certains secteurs. Déclenchements provoqués : - Les nombreuses plaques formées lors des récentes chutes et de l'épisode de vent de jeudi sont en voie de stabilisation, elles sont de plus en plus difficiles à déclencher, mais restent réactives juste sous le vent de Sud-Est. Elles se situent souvent au niveau des ruptures de pente, parfois loin des crêtes; et sont d'aspect majoritairement poudreux (indécelables à l’œil). Les cassures peuvent atteindre 40 à 80 cm. - Le tiers Est du massif (à l'Est d'une ligne Péclet - Grand Bec) est soumis à une problématique de couches fragiles persistantes enfouies. Leur sollicitation est difficile (surtout en Sud) mais reste possible même après plusieurs passages, ou par une première petite avalanche. Dès lors, de vastes avalanches sont possibles, dont la taille atteint souvent le maximum autorisé par la topographie et l'enneigement actuel, avec des cassures pouvant dépasser le mètre. - S'il y a peu d'indices de surface, l'instabilité d'une pente être trahie par : des woumfs, des fissures devant les skis, de la neige qui accroche les skis ou des départs naturels dans des pentes similaires. Départs spontanés : Faible activité. Rarement, une plaque de fond peut céder en pente herbeuse ou dalle rocheuse. Taille 2, rarement 3.
Qualité : L'enneigement s'est bien amélioré avec les chutes des derniers jours. Il reste généralement déficitaire sous 1600 m où il a plus souvent plu que neigé mais se trouve rapidement dans la moyenne haute au-dessus. Limite skiable : localement dès 1200/1300 m en pentes herbeuses. Mais pour trouver la vraie sous-couche, il faut atteindre 1300/1400 m en Nord, et 1500/1900 m en Sud selon la raideur de la pente. Qualité de la neige : Importante épaisseur de neige récente meuble : 7/10 cm à 1200 m, 40 à 50 cm au delà de 1800 m voire 60/70 cm à l'abri du vent. Sous 1800 m, la surface devient souvent croutée, elle ramollit sous 1500 m en journée et devient lourde en perdant de l'altitude. Aux abords des crêtes, la surface est souvent cartonnée voir durcie par le vent.