Sommet : Mont Charvet (2809 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1912 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 2.3 E2
Pente : <=40°
Depuis le sommet, descente sur le vallon italien de Bellacomba, par les pentes supérieures de la Pointe Rousse, puis par un large vallon.
Remontée au Mont-Charvet:
Au replat à 2500, passer en position montée, et reprendre l'ascension du versant nord du groupe Dents Rouges - Mont Charvet (2809m), marqué sur la carte glacier du Mont-Charvet. Prendre pied sur la Petite Arête des Dents Rouges.
Depuis le sommet du Mont-Charvet, achever la boucle en redescendant le Vallon suspendu du Charvet, orienté S / SW, sous les Aiguilles du même nom. Rejoindre le vallon du torrent de la Louie Blanche, en descendant un couloir (35/40°) sur 200 m orienté SW.
La boucle Pointe Rousse / Mont Charvet pet également se parcourir en sens anti-horaire, permettant de bénéficier du versant nord italien du Mont-Charvet, qui conserve une très belle neige froide.
Dans ce sens, la remontée matinale du couloir à la base du Vallon du Charvet nécessite les équipements glaciaires.
1. Les Dents Rouges en boucle, face NE (1950 m, ski 3.3, T)
Montée selon topo au col de la Louie Blanche. Descente NE sur le lac de Bella Comba (2377 m) et son ilot caractéristique. Monter direction SE des pentes raides au départ (crampons) puis S vers le col du Tachuy et terminer par la pente NE du glacier occidental qui se redresse sur la fin (150 m à environ 40°) jusqu'à l'antécime 2922 m (Mont Charve sur les cartes Italienne). Le sommet (2924 m) tout proche peut s'atteidre à pied par une arête effilée. Descente sur le col du Tachuy (2673 m), puis les pentes Sud jusqu'au refuge du Ruitor avant un retour vers la Masure.
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : au-dessus de 2200 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles. Autre danger : une croute très dure et vitrifiée, mais parfois cassante à ski est présente sous 2200m, elle est dissimulée sous quelques centimètres de poudreuse.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.