Sommet : Crête de Roche Bernard (2694 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1170 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 3.2 E3
Pente : 35° sur 200m


Traverser la Guisane et remonter la grande pente du torrent des Chenaudes en rive droite, en limite des arbres. A partir de 1900m, continuer dans la forêt jusqu'à un replat vers 2200m, au pied d'un large cirque que dominent 2 cols neigeux au NW. Se diriger vers le col le plus haut et le plus à l'ouest. Au col, continuer vers l'W par l'arête puis revenir SW au dessus d'une barre de rocher (attention par neige dure) et déboucher plein W au sommet.

Parc National des Ecrins, chiens interdits

1. par le vallon du Fontenil (1000 m, ski 3.1, N)
Des Boussardes, remonter le vallon du Fontenil jusqu'à 2200m.nSe diriger ensuite SE puis S pour rejoindre le pied d'un couloir évident.nRemonter les 200 m du couloir pour sortir à un petit col (~2600 m) à l'W du sommet.
2. Crête de Roche Bernard, bras ouest, Fracture Nord (1100 m, ski 5.2, N)
Des Boussardes, suivre l'itinéraire classique du Fontenil jusqu'au point 2208m, Partir ensuite plein sud pour venir buter contre la muraille Nord du prolongement Ouest de la Crête de Roche Bernard.nLa "Fracture" est évidente, en ascendance de gauche à droite.nEtroite de 6m à 150cm, raide, obstruée de deux ressaut nécessitant "la pose des mains":nLe bloc coincé à mi parcours, un pas en opposition, 3m, puis le ressaut supérieur des 50m terminaux, environ 15m en 3+. De fait, les 50 derniers mètres semblent inskiables, à moins d'une belle mousson printanière...nc'est un manière "originale" d'accéder au plateau supérieur de la Montagne du Vallon, par laquelle on peut s'échapper si la désescalade semble trop hasardeuse.nPenser à un ou deux piolet, et pourquoi pas un bout de corde pour poser deux rappels.n
3. Couloir en S (800 m, ski 4.2, E)
De Pré Chausson, se diriger à gauche vers le large cône du Couloir en S évident. Traverser au plus direct la forêt de mélèzes pour rejoindre la rive droite du Vallon du Fontenil.nRemonter les premières pentes à 35°. Le couloir est alors tournant et se redresse légèrement pour atteindre 40°.nEn partie haute, se diriger à droite vers des pentes plus raides avoisinant les 45°, défendues par un ressaut rocheux plus ou moins marqué selon l'enneigement. Pour atteindre la petite calotte sommitale, emprunter une courte et raide goulotte (passage à 50°, largeur 1.8 m) enserrée entre des rochers ocres.nL'antécime de la Crête de Roche Bernard, culminant à 2400 m environ, communique avec le vallon du Torrent des Chenaudes qui permet d'atteindre sans difficulté, au prix d'une très courte descente, la "vraie"crête sommitale de Roche Bernard.
4. Couloir Nord du Pt 2440 (800 m, ski 4.2, N)
C’est le premier grand couloir rencontré dans le vallon. Évident. Protégé par un petit ressaut raide en bas.



Valable jusqu'au 18.03 en soirée
Au-dessus de 2400m indice de risque marqué, plus bas indice limité.
Risque Accidentel : instabilités, persistantes ou en formation par le vent d'Est, dans la neige restée sèche
Risque Naturel : au soleil, moins nombreux que lundi
Résumé : Départs spontanés : au soleil, moins nombreux que lundi Déclenchements skieurs : instabilités, persistantes ou en formation par le vent d'Est, dans la neige restée sèche
Stabilité : PLAQUES ENCORE ÉPAISSES EN VERSANTS NORD D'ALTITUDE Déclenchements provoqués : des instabilités sont encore présentes notamment en large versant nord d'altitude supérieure à 2400 m environ. Ces instabilités ne sont pas toujours aisément identifiables et mobilisent parfois toute l'épaisseur de neige restée meuble. Un seul skieur peut, parfois à distance, déclencher des plaques de grande ampleur. Les endroits les plus propices au déclenchement se situent dans les zones d'enneigement relativement plus faible. Dans ces secteurs les chutes de neige successives se sont déposées sur des grains de neige à faible cohésion qui font office de couche fragile persistante. De nouvelles instabilités sont en formation en toute orientation d'altitude supérieure à 2400/2600 m dans la nuit de lundi à mardi et mardi matin sous l'effet du vent d'Est modéré qui transporte la neige récente. Plaques généralement bien identifiables et de dimension modeste, plutôt à proximité des crêtes, mais pouvant déclencher en cascade les plaques plus volumineuses sus-citées. Dans les orientations plus ensoleillées, ces instabilités superficielles constituent le principal danger d'avalanches, les plaques plus volumineuses dans toute l'épaisseur de neige récente sont plus rares et difficilement déclenchables, voire neutralisées. Départs spontanés : départs superficiels de neige humide au soleil. Taille 1 (petite), rarement moyenne (2), mais le petit refroidissement de la masse d'air et le vent fort limitent l'activité par rapport à lundi.
Qualité : Enneigement proche des normales pour une mi-mars grâce aux récentes chutes de neige successives. Données observées : 210 cm à la nivôse des Écrins à 2940 m, 180 cm à Monêtier à 2200 m, 110 cm à Puy Saint Vincent à 1700 m, 72 cm à Chantemerle à 1900 m. Limite d'enneigement skiable : à partir de 1400/1500 m en ubacs, plutôt 1800/1900 m en adrets. État de la neige de surface : beaucoup de neige récente, déjà densifiée voire bien humide dans les versants ensoleillés sous le soleil de mars. Neige récente restée froide au-dessus de 2200/2600 m selon l'orientation, ; d'aspect poudreux dans les secteurs bien abrités du vent. Crêtes chargées en altitude, chasse-neige d'Est modérée à forte mardi matin à leur proximité.