Sommet : Tête d'Amont (2815 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 1510 m.
Difficulté de montée : PD-
Difficulté ski : 4.1 E2
Pente : 45° sur 100m
La suivre pendant 3 km puis prendre à droite la piste qui monte à Bouchier.
Longer la crête, en évitant les barres rocheuses par la droite, jusque sous la Croix de la Salcette. Par un crochet droite/gauche entre les barres rejoindre les pentes superieures pour accéder à la Croix de la Salcette (2331m).
Redescendre en longeant la Crête des Lanciers, puis remonter le couloir sortant au col 2568m entre la Crête des Lanciers et les Tenailles.
Descendre vers la gauche dans la Combe Brune puis remonter la partie superieure de la combe. Sous le Pas de Montbrison, prendre à gauche un couloir débouchant au sommet.
Descente par la Combe Brune jusqu'à la piste de Ratière par laquelle on rejoint Bouchier.
On peut également rejoindre les prairies au Nord de la Croix de la Salcette en empruntant le couloir de Guigou: suivre la piste forestière de Ratière jusqu'à l'extrémité Nord du Serre de Guigou (1600m), puis remonter à gauche le couloir qui sort sur la crête vers 2150m. Traverser alors vers l'Ouest pour retrouver l'itinéraire classique sous la Crête des Lanciers.
Voir aussi Toponeige Ecrins Est.
1. Couloir N en A/R (1330 m, ski 4.1, NE)
De Bouchier, suivre la piste de Ratière jusqu'à la Blétonnée, puis prendre à gauche le ravin qui donne accès à la Combe Brune.
Remonter celle-ci, puis vers 2250 m franchir un verrou plus raide qui donne accès à une première combe suspendue. Continuer vers l'W, et prendre pied dans une deuxième combe.
Sous le Pas de Montbrison, prendre à gauche un couloir (45° sur 100 m) débouchant au sommet de la Tête d'Amont.
Descendre par l'itinéraire de montée.
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2500m indice de risque marqué, plus bas indice limité.
Risque Accidentel : nombreuses plaques en place en altitude
Risque Naturel : peu probables
Résumé : Départs spontanés : peu probables Déclenchements skieurs : nombreuses plaques en place en altitude
Stabilité : INSTABILITÉS ENCORE MARQUÉES EN ALTITUDE Déclenchements provoqués : nombreuses plaques en place au dessus de 2100/2200 m, formées dans la neige récente fortement ventée. Elles sont souvent durcies par le vent, plus rarement d'aspect friable dans les zones abritées, et peuvent être d'épaisseur importante (70/80 cm, parfois 1m) dans les zones d'accumulation. Présentes dans toutes les orientations au dessus de 2500/2700 m, là où la neige est restée sèche, plutôt dans un large secteur nord à est au dessous, ces plaques sont facilement déclenchables, car pouvant reposer sur une mince couche fragile. Sous 2000/2200 m, le risque accidentel devient faible. Le redoux et la pluie de jeudi soir ont détruit les structures de plaques préexistantes. Départs spontanés : peu d'activité naturelle à attendre à priori, rares départs superficiels en pentes raides bien ensoleillées/près des rochers. Avalanches de neige humide généralement petites (taille 1).
Qualité : Enneigement nettement amélioré avec les chutes de neige de la nuit de mardi à mercredi puis de jeudi. Manteau neigeux encore peu épais sous 1800 m. La pratique du ski redevient possible au dessus de 1600/1800 m suite aux chutes de jeudi, mais le manteau neigeux est réparti de manière hétérogène sous l'action du vent ayant soufflé en tempête jeudi soir : alternant entre accumulations et zones dégarnies. Le risque de toucher le terrain encore possible dans de nombreux secteurs. État de la neige de surface : au petit matin, la neige est croutée jusqu'à 2000/2400 m du nord au sud. Un redoux s'amorce en journée et la neige s'humidifie en surface dans les versants au soleil. Au dessus de 2500 m, neige le plus souvent durcie, travaillée par le vent. Crêtes pelées.