Pointe du Nant Cruet, face NE des Plates des Chamois en boucle (Alpes Grées N), depuis Chenal

Massif : Alpes Grées N
Sommet : Pointe du Nant Cruet (3605 m)
Orientation : NE
Dénivelé : 2500 m.

Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 4.1 E3
Pente : 35°/900m - 40°/100m

Départ : Chenal (1743 m) - Départ: Sainte-Foy en Tarentaise

Accès: Albertville > Moutiers > Bourg Saint Maurice > Sainte-Foy en Tarentaise > Pigettes > Le Chenal

Parking: en période hivernale (novembre/décembre à fin mars) : Se garer sur le parking en bord de la route départementale (8-10 places) rapidement saturé. Il n'existe pas d'alternatives pour ce parking de départ.

Au printemps (à partir de fin mars) : possibilité de monter en voiture jusqu'au Chenal, la route sera réouverte. Un parking d'une vingtaine de place se trouve à l'entrée du hameau.

Itinéraire : De Chenal gagner le Monal puis le barrage du vallon du Clou à 2200m (il est préférable d'attendre le déneigement et de partir du Monal (1874m)). Prendre ensuite Est le vallon des Balmes, puis nord est pour monter au col des Mines.
Du col atteindre la pointe des Mines (3420m) par l'épaule NE côté italien.
Descendre ensuite 150 m pour prendre pied sur le glacier des Balmes, que l'on remonte plein sud jusqu'à la Pointe des Plates des Chamois. On peut continuer sur Nant Cruet, un peu plus haut ; les Italiens inversent les noms de ces deux sommets : pour eux la Plates est le sommet nommé Nant Cruet sur IGN.
Du sommet plonger dans cette face NE glacière très large, en tirant un peu rive droite, pour éviter une zone de petits séracs au milieu.
Le crux se trouve en bas de la face, qui se termine sur un système de barres, que l'on franchit par un couloir en oblique qui ramène sur le bas du glacier. Ce couloir n'est pas évident à trouver, et apparait dans une partie exposée, car au dessus de la grande barre qui termine le glacier des plates des Chamois.
Repeauter et gagner le lago di Vuert, puis la croupe au dessus, vers le NO, qui domine le glacier du Vuert. Nouvelle manip pour descendre dans le vallon du Grapillon, par un couloir assez raide (plusieurs passages possibles).
Repeauter une dernière fois pour monter ouest au col du Rocher Blanc, d'où on rejoint ensuite le magnifique vallon du Clou.

Matériel : de glacier

Remarques

- Longue course avec multiples manip (au minimum 7)
- départ très matinal recommandé vu l'orientation de la face qui transforme très vite
- possibilité de fractionner en dormant à Mario Bezzi

La face nord-est sans le verrou inférieur (photo Pascal (pja))

Itinéraire de la descente face Nord-Est

Bulletin d'estimation du risque d'avalanche Haute-Tarentaise
Valable jusqu'au 06.02 en soirée

Rédigé le 05.02.25 à 16:00

Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.

Risque Accidentel : Au Sud du massif, avalanche de grande ampleur encore possible.

Risque Naturel : Plaques de fond sous 2500 m et avalanches de neige humide en versants ensoleillés.

Résumé : Départs spontanés : Plaques de fond sous 2500 m et avalanches de neige humide en versants ensoleillés. Déclenchements skieurs : Au Sud du massif, avalanche de grande ampleur encore possible.

Stabilité : NEIGE RÉCENTE BIEN STABILISÉE. RESTENT DES COUCHES FRAGILES ENFOUIES (GRAINS ANGULEUX) AU SUD DU MASSIF. Déclenchements provoqués : - Sur le Sud du massif (au Sud d'une ligne Les Arcs /Ste-Foy-Tarentaise), au-dessus de 2200 m, le risque de plaque reste marqué dans les pentes raides avec la présence de couches fragiles persistantes en gobelets enfouies dans les versants froids (Nord-Ouest à Nord-Est). Ces plaques semblent mobilisables uniquement par forte contrainte : violente chute, skieurs trop groupés, voire le déclenchement d'une petite plaque de surface dû au vent près des crêtes. En cas de déclenchement, une avalanche d'ampleur très large est probable (taille 3, grande). Observable : "Woumf" et test d'instabilité (en compression). - Ailleurs ces couches fragiles ne semblent pas sollicitables car très enfouies. Il subsiste seulement (comme sur le reste du massif) de rares plaques en neige ventée, près des crêtes. Elles deviennent difficiles à déclencher mais peuvent encore donner des avalanches petites à moyennes (taille 1 à 2). Départs spontanés : - recrudescence des plaques de fond, le plus souvent sous 2400/2500 m en pentes ensoleillées, tailles 1 à 2. - en suivant la course du Soleil, quelques avalanches en poire se déclenchent dans les pentes raides, rare taille 2 envisageable si la topographie s'y prête.

Qualité : L'enneigement est bon au-dessus de 1600/1700 m. Il est plutôt déficitaire en-dessous, avec des précipitations souvent tombées sous forme de pluie. Limite skiable : dès 1200 m en pentes herbeuses Nord, 1500/1700 en Sud. Mais pour trouver la vraie sous-couche, il faut atteindre 1400/1500 m en Nord, et 1600/1900 m en Sud selon la raideur de la pente. Qualité de la neige : En Sud raide, on commence à trouver un vrai manteau printanier jusqu'à 2000/2500 m. Plus haut ou bien dans les pentes un peu moins exposées au soleil, le ski est délicat avec une croute cassante au matin, puis une neige lourde ou collante l'après-midi. En Nord, on skie de la vieille poudre très agréable là où le vent n'a pas eu d'impact. A l'approche des crêtes, la neige est plus souvent cartonnée voire durcie par le vent.

Source: MétéoFrance

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