Sommet : La Crête de Coq (3159 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1160 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 4.2 E2
Pente : 40°/45° sur 250m
Poursuivre vers le refuge de la Blanche puis prendre plein Sud en longeant la base Est de la crête descendant du point 3137m. Vers 2900m la pente se redresse et se divise en deux couloirs : celui de droite sort sur la crête entre les points 3159m et 3137m, alors que celui de gauche, plus long, débouche à proximité du point 3159m.
De nombreuses possibilités dans ce cirque. Prendre garde aux corniches.
Comme signalé pour le Pic de la Farneireta ou la Tête des Toillies, il est intéressant d'attendre que la route soit déneigée jusqu'à la chapelle de Clausis.
1. Pas de la Farnéiréta, versant Nord (1020 m, ski 3.3, N)
Du replat de la Moutière (entre la chapelle de Clausis et le refuge de la Blanche) remonter plein Sud en direction du Pas de la Farnéiréta.
Valable jusqu'au 03.01 en soirée
Indice de risque marqué à l'ouest du massif, limité à l'est.
Risque Accidentel : nombreuses plaques, parfois déclenchables à distance
Risque Naturel : de neige fraîche ventée, taille petite à moyenne, très rarement grande
Résumé : Départs spontanés : de neige fraîche ventée, taille petite à moyenne, très rarement grande Déclenchements skieurs : nombreuses plaques, parfois déclenchables à distance
Stabilité : INSTABILITÉ MARQUÉE DANS LA NEIGE RÉCENTE SUR L'OUEST DU MASSIF Déclenchements provoqués : instabilités parfois très fragiles, notamment sur la partie ouest et nord du massif (secteurs d'Arvieux, Cervières). Certaines formées pendant la chute de la nuit, d'autres encore en cours de formation vendredi sous l'effet du vent, ces instabilités sont possibles en toute orientation, et faciles à déclencher par un seul skieur. En versant ouest à est en passant par le nord, elles sont parfois volumineuses car reposent souvent sur une sous-couche fragile peu enfouie, constituée de l'ancienne chute de neige du 22/23 décembre et qui a perdu de la cohésion. Les secteurs restés en neige d'aspect poudreux avant la chute sont donc les plus dangereux, avec des déclenchements à distance probables, de grande largeur dans les secteurs peu ou pas fréquentés. Avalanches de taille petite (taille 1) à moyenne (taille 2), rarement grande (taille 3) en cas de sollicitation de sous-couches fragiles plus profondément enfouies, voire à la base du manteau neigeux. Sur la partie est et sud du massif (Haut Guil et secteur de Ceillac), ces instabilités sont moins nombreuses et moins piégeuses, plus facilement identifiables car plus souvent d'aspect dur. En large versant sud, instabilités dans la neige récente restant superficielles, la sous-couche n'étant pas forcément fragile, ou localement, plutôt au-dessus de 2700 m. Plus bas que 2000 m, instabilités plus rares et moins facilement déclenchables. Départs spontanés : surtout sur l'ouest du massif ; de neige fraîche ventée, taille 1 à 2 dans les secteurs d'accumulation, très rarement 3 en cas de rupture linéaire particulièrement large
Qualité : Enneigement nettement déficitaire pour un début janvier, notamment à proximité de l'Italie et en altitude. Il s'améliore un peu sur l'ouest du massif après les chutes de neige de la nuit. Limite d'enneigement skiable : vers 1600/1800 m en ubacs, pas sous 2200/2300 m en adrets où le manque de sous-couche est flagrant. État de la neige de surface : vendredi matin on trouve un peu de neige dès les vallées, qui reste dans la gamme du saupoudrage à 5 cm sur l'est et le sud du massif, mais 5/10 cm au-dessus de 2000 m vers le Briançonnais. Cette neige est tombée moins ventée sur l'ouest du massif, où elle a été travaillée (transportée et/ou durcie) par le vent de secteur nord-ouest après la chute. Elle recouvre une neige ancienne, soit durcie par le vent, soit ayant évolué en vieille poudreuse à faible cohésion, soit une neige croûtée en adrets.