Sommet : Roche à Thomas (2360 m)
Orientation : T
Dénivelé : 950 m.
Difficulté de montée : PD-
Difficulté ski : 3.3 E1
Pente : pass 40° - 37°/150m
Prendre la D 218 jusquà Granier puis le parking du téleski (1400m), terminus de la route en hiver.
Il y a un radar automatique dans le tunnel à la sortie de Moutiers sur la RN 90.
Descente : Plusieurs couloirs N sont accessibles pour descendre de la Roche à Thomas. Le moins raide descend du col à 2360m. Poursuivre le vallon rive droite pour retrouver les chalets du Verraret.
Pour le retour à Granier, on peut soit remonter le couloir et emprunter l'itinéraire de montée, soit remonter à la Pointe de la Combe Bénite par son versant E et descendre son versant W.
1. Couloirs nords centraux (1000 m, ski 4.1, N)
Après les chalets de Pra Spa, tirer bien à droite en direction d'une petite pointe rocheuse située à droite du sommet principal. Déboucher à une légère dépression encore à droite de cette pointe, et parcourir 50m à gauche sur l'arête pour accéder au deuxième couloir. Départ à plus de 40°.
Pour le troisième couloir: depuis les chalets viser juste à droite du sommet principal mais il semble plus intéressant de le remonter après avoir descendu le deuxième.
Prévoir les crampons si l'enneigement est un peu juste sous l'arête.
La cotation serait de 4.1 pour le haut des 2 couloirs à confirmer.
Valable jusqu'au 30.01 en soirée
Indice de risque marqué.
Risque Accidentel : nouvelles plaques, souvent poudreuses, formées par le vent
Risque Naturel : possibles pendant la nuit avec le renforcement du vent, risque diminuant en journée
Résumé : Départs spontanés : possibles pendant la nuit avec le renforcement du vent, risque diminuant en journée Déclenchements skieurs : nouvelles plaques, souvent poudreuses, formées par le vent
Stabilité : Le vent ralentit la stabilisation de l’épaisse couche de neige récente en alimentant et créant de nombreuses plaques. Déclenchements provoqués : Les nombreuses plaques formées lors des récentes chutes sont faiblement stabilisées. Le fort vent de Sud cette nuit et en première partie de journée les alimente. Ces plaques sous le vent sont les plus réactives tandis que les autres deviennent un peu plus difficiles à déclencher. Elles se situent souvent au niveau des ruptures de pente, même loin des crêtes; et sont d'aspect majoritairement poudreux (indécelables à l’œil), sauf à proximité des crêtes. Les cassures peuvent atteindre 40 à 60 cm. S'il y a peu d'indices de surface, l'instabilité d'une pente être trahie par : des woumfs, des fissures devant les skis, de la neige qui accroche les skis ou des départs naturels dans des pentes similaires. Départs spontanés : - Quelques départs de plaques surchargées par le vent, généralement au-dessus de 2000 m. Activité plus fréquente cette nuit (vent fort), le risque diminue sensiblement en matinée lorsque le vent faiblit. Taille 2 à 3 (moyenne à grande). - Rarement, une plaque de fond peut céder. Taille 2 à 3.
Qualité : L'enneigement s'est bien amélioré avec les chutes des derniers jours. Il reste généralement déficitaire sous 1600 m où il a plus souvent plu que neigé mais se trouve rapidement dans la moyenne haute au-dessus. Limite skiable : localement dès 1200/1300 m en pentes herbeuses. Mais pour trouver la vraie sous-couche, il faut atteindre 1300/1400 m en Nord, et 1500/1900 m en Sud selon la raideur de la pente. Qualité de la neige : Importante épaisseur de neige récente meuble : 15/20 cm à 1200 m, 50 à 60 cm au delà de 1600 m voire 80 cm à l'abri du vent. Au dessus de 2000/2200 m, aux abords des crêtes, la surface est par endroit cartonnée voir durcie par le vent. De façon plus générale, sous 1800/2000 m, la neige s'humidifie et devient lourde voire collante en perdant de l'altitude.