Sommet : Mont Mirantin (2460 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2300 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 5.2 E3
Pente : 50° sur 200m.
Merci de ne pas utiliser les emplacements sous les hameaux pour permettre aux habitants de rentrer chez eux.
On passe ensuite en traversée sous le versant N et E de Roche Pourrie afin de rejoindre le col à l'ouest du point 2162 m (sur la crête Roche Pourrie - Mirantin). Suivre les crêtes (en évitant les sommets le plus souvent versant sud) en peaux jusqu'à l'antécîme 2428 m du Mirantin. Un dernier ressaut un peu plus technique (équipé d'un câble) permet de rejoindre le sommet.
Du sommet plonger directement dans le couloir N (départ à 45° puis rapidement 50° soutenu). Continuer par de belles pentes jusqu'au replat de l'abri du Merdaret.
Repeauter direction SW afin de rejoindre le point 2024 m qui marque l'entrée du ruisseau de Colombe.
Poursuivre dans la combe NE issue du point 2198 m.
Skier la croupe ouest en direction de Roche Pourrie et se laisser glisser le plus loin possible sur celle-ci.
On remet les peaux pour remonter les pentes terminales de la voie normale de Roche Pourrie.
Du sommet (monument CAF en pierre imposant), descendre le couloir ouest peu évident à trouver (4.3-5.1 E3/4), d'abord en rive gauche (croupe) puis dans l'axe, puis traverser à droite pour prendre un autre couloir qui débouche en bas.
On arrive juste en-dessous du chalet du Haut du Pré. Retour par les Chappes et l'itinéraire du matin !
Si l'itinéraire n'est pas en conditions ou que l'on a quelques doutes sur sa faisabilité, il est intéressant de descendre par la combe N de Roche Pourrie.
1. Tour et couloir de Cussambon (2050 m, ski 5.2, N)
Du Planay, suivre l'itinéraire du Tour du Mirantin www.skitour.fr/topos/mont-mirantin,3439.html jusqu'au Col E du Mirantin (2282m). Descendre de 150m en tirant à gauche pour rejoindre le pied du couloir. Remonter jusqu'à un Y et traverser sur la droite (assez exposé) Après une courte étroiture, le couloir s'évase avant l'arête sommitale.
Redescendre le couloir et récupérer l'itinéraire du tour du Mirantin pour terminer la boucle.
Moins "élégant" que le 8 de l'itinéraire principal mais très joli aussi et permet de ne pas faire le couloir à vue si on n'a aucune info dessus.
2. Directe NW (1340 m, ski 5.1, NW)
Du sommet, descendre directement dans la face: nombreux affleurements rocheux et gros enneigement nécessaire (délicat à vue) ou en suivant l'arête NNW, assez exposée pour basculer ensuite à gauche dans la face vers 2300m.
Au pied, poursuivre au nord pour rejoindre le Nant de la Colombe.
Valable jusqu'au 31.01 en soirée
Indice de risque limité.
Risque Accidentel : quelques plaques non stabilisées.
Risque Naturel : rares avalanches de fond.
Résumé : Départs spontanés : rares avalanches de fond. Déclenchements skieurs : quelques plaques non stabilisées.
Stabilité : Manteau en voie de stabilisation, quelques instabilités encore en place. Déclenchements provoqués : Les plaques formées lors des récentes chutes sont en voie de stabilisation. Elles ne concernent plus que quelques pentes et deviennent difficiles à déclencher. C'est à proximité des crêtes qu'elles sont les plus réactives, mais on en trouve aussi au niveau des ruptures de pente et un plus rarement loin des crêtes. Les cassures peuvent atteindre 40 à 60 cm. Départs spontanés : Faible activité. Rarement, une plaque de fond peut céder en pente herbeuse ou dalle rocheuse. Taille 2, rarement 3.
Qualité : L'enneigement s'est bien amélioré avec les chutes des derniers jours. Il reste généralement déficitaire sous 1600 m où il a plus souvent plu que neigé mais se trouve rapidement dans la moyenne haute au-dessus. Limite skiable : localement dès 1200/1300 m en pentes herbeuses. Mais pour trouver la vraie sous-couche, il faut atteindre 1300/1400 m en Nord, et 1500/1900 m en Sud selon la raideur de la pente. Qualité de la neige : Importante épaisseur de neige récente meuble : 15/20 cm à 1200 m, 50 à 60 cm au delà de 1600 m voire 80 cm à l'abri du vent. Sous 2000 m, la surface devient souvent croutée, elle ramollit sous 1500 m en journée et devient lourde en perdant de l'altitude. Aux abords des crêtes, la surface est souvent cartonnée voir durcie par le vent.