Sommet : Col du Moine (3330 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2300 m.
Difficulté de montée : PD-
Difficulté ski : 2.3 E2
Pente : 35° Maxi
En début et en fin de saison, on peut monter en voiture jusqu'au barrage de Plan d'Amont (économie de 450 m de D+)
Lorsque la station d'Aussois est ouverte, on peut prendre un forfait randonneur .
Du refuge, partir plein nord vers le plan de la Gorma, passer en rive gauche du lac du Génépy puis vers 3000 m obliquer à l'est et remonter le glacier de Labby (non crevassé) jusqu'au pied (3230 m) du col du Moine bien visible. Enfin, prendre plein nord jusqu’au col de Labby 3328 m (versant SO).
Du col, basculer sur le glacier de la Mahure direction NE (au centre du glacier et à gauche d’un massif rocheux 3140 m) jusqu’au point 2890 m (replat).
Ensuite, remonter le glacier par sa rive gauche sous la face Nord de la Dent Parrachée et viser le Col du Moine (petite brèche) qui est le passage le plus à l’Ouest de ce bras du glacier. Le portage des skis est obligatoire sur les 50 derniers mètres pour atteindre le Col du Moine 3328 m (et non 3228 m comme indiqué sur la carte IGN).Descendre sur le glacier de Labby en laissant le lac du Génépy sur la droite et rejoindre le refuge de la Dent Paraphée puis celui du Fournache et reprendre l’itinéraire de la montée pour rejoindre Aussois.
Crampons piolet
Tour possible en sens inverse: la descente du col du moine rehausse alors le niveau.
Valable jusqu'au 05.02 en soirée
Au-dessus de 2000m indice de risque marqué, plus bas indice limité.
Risque Accidentel : Avalanches de grande ampleur déclenchables à ski.
Risque Naturel : Plaques de fond sous 2500 m et avalanches de neige humide en versants ensoleillés.
Résumé : Départs spontanés : Plaques de fond sous 2500 m et avalanches de neige humide en versants ensoleillés. Déclenchements skieurs : Avalanches de grande ampleur déclenchables à ski.
Stabilité : MANTEAU NEIGEUX INSTABLE EN VERSANTS FROIDS. PLUSIEURS AVALANCHES D'AMPLEUR ONT ÉTÉ DÉCLENCHÉES CES DERNIERS JOURS Déclenchements provoqués : - Dans les versants Ouest, Nord et Est, au-dessus de 2000 m, le risque de plaque reste assez fort en pentes raides, avec des couches fragiles persistantes (gobelets) peu enfouies dans le manteau. Certaines sont encore facilement sollicitables, même par un skieur, les nombreux accidents de ces derniers jours l'ont montré, parfois malheureusement tragiquement. Le passage d'un ou plusieurs skieurs peut encore engendrer de larges plaques prenant tout un versant (grandes à très grandes, taille 3 à 4). C'est aux abords des zones les moins enneigées que la probabilité de déclencher ces couches fragiles semble la plus forte Observables : Woumfs. Plaques récentes parties dans des pentes similaires. Test de stabilité parlant pour ceux qui connaissent. Départs spontanés : - recrudescence des plaques de fond, le plus souvent sous 2300/2500 m en pentes ensoleillées (plutôt en rive droite de l'Arc), tailles 1 à 2. - en suivant la course du Soleil, quelques avalanches en poire se déclenchent dans les pentes raides, taille 2 envisageable si la topographie s'y prête.
Qualité : L'enneigement est variable d'Est en Ouest et de bas en haut. A l'Est, le plateau de Bessans/Bonneval est correctement enneigé. Entre 2000-3000 m, les épisodes de vent ont rendu déficitaire l'enneigement, les cailloux sont nombreux. En très haute montagne, glaciers et sommets sont très correctement enneigés pour la saison grâce aux chutes de cet automne. A l'Ouest, les plus faibles chutes de neige et les vents tempétueux entretiennent un manteau neigeux généralement plus fin avec une skiabilité moins assurée. Limite skiable : Dès 1200/1300 m en pentes herbeuses. Mais pour trouver la vraie sous-couche, il faut atteindre 1400/1500 m en Nord, et 1600/1900 m en Sud selon la raideur de la pente. Qualité de la neige : En Sud le manteau se "printanise" au fil des jours. En basse/moyenne montagne, le ski de printemps commence à être bon. Plus haut, il manque encore quelques cycles dégel/regel pour profiter d'un ski de printemps agréable. En Nord, la poudre est excellente à skier là où la Lombarde n'a pas soufflé. A l'approche des crêtes et cols frontaliers, la neige est plus souvent cartonnée/travaillée par le vent.