Sommet : Pointes du Châtelard (3479 m)
Orientation : S
Dénivelé : 1800 m.
Difficulté de montée : F
Difficulté ski : 3.3 E1
Pente : 40°/100m - 35°/400m
soit remonter le chemin d'été généralement déneigé (plus court), soit remonter les pentes enneigées en rive droite du ruisseau de Burel et rejoindre par une traversée vers l’est l’itinéraire précédent (2100 m environ) au lieu-dit la Fesse d’en bas. Un long faux plat direction NE conduit au refuge de Vallonbrun.
Du refuge (2270 m) remonter N 1000 m de belles pentes qui se redressent progressivement. (35 ° sur 400 m puis 40 ° sur la fin). Du Col de Vallonbrun (3272 m) suivre à pied l’arête qui conduit au sommet.
Départ matinal nécessaire
1. Couloir Sud Est en boucle par le Col de Vallonbrun (1800 m, ski 4.2, SE)
Le Couloir SE démarre entre l'antécime et la Pointe SO du Châtelard (évident).
Donc, rentrer par l'un ou l'autre des 2 sommets dans le large couloir. On en sort vers 3100m dans de belles et larges pentes que l'on suit jusque vers 2700m. Ensuite, entreprendre une large traversée sur la droite pour rejoindre le refuge de Vallonbrun puis la descente classique jusqu'au pkg des Grattais.
Autre possibilité à partir de 2450m: de Montcuc, continuer Sud dans des pentes faciles pour rejoindre une zone plus raide qui surplombe la route. En suivant un ancien sentier d'été (la neige part vite!), traverser sur la droite (ne pas prendre direct!!) et descendre en rive gauche du Rau de la Refonderaz. Nécessité de repérer avant, mais l'idéal étant de remonter par là au départ (laisser la voiture vers 1693m). Stabilité impérative dans ces pentes!
2. Crêtes du Vallonbrun, couloir S (1700 m, ski 4.1, S)
Gravir le couloir bien visible à l'ouest de la Pointe du Vallonbrun. >=45° sur les 160 derniers mètres.
exposition modérée.
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : au-dessus de 2200 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles. Autre danger : une croute très dure et vitrifiée, mais parfois cassante à ski est présente sous 2200m, elle est dissimulée sous quelques centimètres de poudreuse.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.