La Grande Chible, face W en boucle (Grandes Rousses - Arves)

Départ aussi possible (plus direct mais plus de dénivelé) depuis la Villette ou la Saussaz.

1. Antécime N en boucle (1400 m, ski 3.1)

Même itinéraire jusqu'au col d'Emy; profiter des belles pentes NE jusque vers 2500m, puis remonter par l'itinéraire de la Grande Chible d'Albanne, jusqu'à l' antécime 2854m, croix.
Descente par les pentes SW puis W soutenues au début, itinéraire commun ensuite en dessous de 2600m.
Variante plus facile, et plus souvent en conditions que la directe, évitant les difficultés alpines.

2. antecime N et tour horaire de la Chible par le pas de l'ane (1600 m, ski 3.3, W)

Montée:
par le col d'Emy et l'épaule nord de la grande Chible, jusqu'à son antécime.
Contournement de la grande chible:
de là, descendre en traversée vers l'est pour franchir la crête des Sallanches par le col coté 2520m (s'atteint par gravité en veillant à longer la base des rochers). De la traverser le vallon et franchir le pas de Pertuité 2527m (petite remontée nécessaire). On glisse ensuite en visant le replat du vallon de l'Ayguets (2368m). De là, repauter 350m de deniv jusqu'au col des masses ou pas de l'ane.
Descente:
descendre droit dessous (pente qui fuit). Pente raide sur 400m. En dessous, 2 choix: en debut de saison l'enneigement des coteaux sud des nombreuses ravines du secteur permet de traverser vers le nord ouest en direction de la Pra. En fin de saison, prendre la direction de pré Naret pour eviter toutes les ravines. Descendre le bois du Chapy jusqu'à saute Jarnan. De là remonter à la Fredière et enquiller jusqu'au mollard (à pied, en skating...)

Indice de risque marqué.

Risque Accidentel : nombreuses plaques sous le vent.

Risque Naturel : rares avalanches de fond.

Résumé : Départs spontanés : rares avalanches de fond. Déclenchements skieurs : nombreuses plaques sous le vent.

Stabilité : Manteau mal consolidé : nombreuses plaques créées par le vent et couches fragiles persistantes enfouies sur certains secteurs. Déclenchements provoqués : - Les nombreuses plaques formées lors des récentes chutes et de l'épisode de vent de jeudi sont en voie de stabilisation, elles sont de plus en plus difficiles à déclencher, mais restent réactives juste sous le vent de Sud-Est. Elles se situent souvent au niveau des ruptures de pente, parfois loin des crêtes; et sont d'aspect majoritairement poudreux (indécelables à l’œil). Les cassures peuvent atteindre 40 à 60 cm. - L'extrême Sud-Est du massif est soumis à une problématique de couches fragiles persistantes enfouies. Leur sollicitation est difficile (surtout en Sud) mais reste possible même après plusieurs passages, ou par une première petite avalanche. Dès lors, de vastes avalanches sont possibles, dont la taille atteint souvent le maximum autorisé par la topographie et l'enneigement actuel, avec des cassures pouvant dépasser le mètre. - S'il y a peu d'indices de surface, l'instabilité d'une pente être trahie par : des woumfs, des fissures devant les skis, de la neige qui accroche les skis ou des départs naturels dans des pentes similaires. Départs spontanés : Faible activité. Rarement, une plaque de fond peut céder en pente herbeuse ou dalle rocheuse. Taille 2, rarement 3.

Qualité : L'enneigement s'est bien amélioré avec les chutes des derniers jours. Il reste généralement déficitaire sous 1800 m où il a plus souvent plu que neigé mais se trouve rapidement dans la moyenne haute au-dessus. Limite skiable : localement dès 1200/1300 m en pentes herbeuses. Mais pour trouver la vraie sous-couche, il faut atteindre 1400/1500 m en Nord, et 1500/1900 m en Sud selon la raideur de la pente. Qualité de la neige : Importante épaisseur de neige récente meuble : 5/7 cm à 1200 m, 30 à 50 cm au delà de 2000 m voire 60/70 cm à l'abri du vent. Sous 1800 m, la surface devient souvent croutée, elle ramollit sous 1500 m en journée et devient lourde en perdant de l'altitude. Aux abords des crêtes, la surface est souvent cartonnée voir durcie par le vent.