Sommet : Aiguille Noire (2998 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1400 m.
Difficulté de montée : PD-
Difficulté ski : 4.2 E2
Pente : sup. à 40° sur 150m
Stationner à la sortie de Saint Sorlin. En automne ou au printemps, possibilité de monter jusqu'au Col de la croix de fer.
Descente par le même itinéraire.
Couloir assez court. Il débouche sur un petit plateau avec une très belle vue sur les cimes de la Cochette et du grand Sauvage.
1. couloir N en boucle (ski 4.2)
Montée classique à l'Aiguille Noire par le dôme de la Cochette : Vers 2600 dans la combe sous l'Aiguille de Laisse, revenir S et atteindre vers 2650 le pied d'une rampe de neige NE relativement raide que l'on remonte entièrement. Au sommet de celle-ci prendre E puis N pour atteindre l'Aiguille Noire. Descente par le Couloir N "a vue". Si on veut repérer le couloir avant, on aura interêt à monter par l'itinéraire de descente du "tour de l'aiguille noire" (variante ci-dessous)
2. Tour de l'Aiguille Noire (ski 3.3)
Suivre l'itinéraire un couloir Nord "en boucle". Entre le dôme de la Cochette et l'Aiguille noire, poursuivre NW et prendre un petit couloir (expo Nord-Ouest, 100m, 35° versant Vaujany). En bas, remonter quelques mètre NE et rejoindre la combe sous l'Aiguille de Laisse par un couloir NE (il en existe 2) (150m/200m, 40°, un court passage à 45°) où l'on rejoint l'itinéraire de montée
3. Dôme de la Cochette, Tour de l'Aiguille Noire par le dôme de la Cochette et l'Aiguille de Laisse (ski 3.3)
Montée idem tour de l'Aiguille Noire, mais rejoindre le sommet du Dôme de la Cochette. Descendre Nord puis NW par une pente soutenue (40°) jusqu'à rejoindre un plateau sous 2850. Coutourner les barres situées au NW par la droite, rejoindre un second plateau, traverser celui ci (petit lac au centre), poursuivre Nord/Nord Est jusque vers 2600 environ. Repeauter, monter à l'Aiguille de laisse. Descente de celle ci par la voie classique, ou alors E ou NE, puis retour vers St Sorlin ou le col de la Croix de Fer.
Dénivellé variable suivant Lieu de départ.
Valable jusqu'au 22.11 en soirée
Au-dessus de 1800m indice de risque marqué, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : nombreuses plaques dans les zones d'accumulation au-dessus de 1800 m
Risque Naturel : rares petites coulées lors d'éclaircies
Résumé : Départs spontanés : rares petites coulées lors d'éclaircies Déclenchements skieurs : nombreuses plaques dans les zones d'accumulation au-dessus de 1800 m
Stabilité : NOUVEAUX FORTS CUMULS DE NEIGE EXTRÊMEMENT VENTÉS Déclenchements provoqués : au-dessus de 1800/2000 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), de nombreuses plaques se sont à nouveau formées jeudi soir. Elles ont des superficies limitées, sont faciles à déclencher et engendrent des petites (taille 1) ou moyennes (taille 2) avalanches. Les cassures sont variables et peuvent être localement très épaisses (>1 m). Les fortes précipitations doublées d'un vent tempétueux d'Ouest ont accumulé la neige fraîche dans les versants et combes abritées, souvent loin des crêtes. Dès lors, les pentes les plus skiables (les plus enneigées) sont précisément celles qui hébergent le risque le plus important. En-dessous de 1800/2000 m, le risque est faible car la neige a été humidifié puis a regelé. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs fréquents. Départs spontanés : très faible activité. Rares départs près des rochers pendant les éclaircies. Autres dangers : en altitude, il est possible que la surface soit localement vitrifiée.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1200/1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche, on peut viser : 1700/1800 m dans les combes les mieux enneigées. Enneigement : enneigement très hétérogène. Sous 1800/2000 m, 3/5 cm de neige froide sur une croûte aléatoirement portante (neige humide en-dessous). Au dessus, les vents tempétueux ont travaillé le manteau : certaines combes et creux sont chargés d'une poudreuse assez dense, voire portantes alors que de nombreux dômes ou arêtes sont encore à nu. Aux abords des crêtes, la neige est plus rare et plus dense que dans les pentes en contrebas. Il n'est pas impossible de rencontrer une surface vitrifiée au-delà de 2000 m, parfois cachée sous une fine couche de fraîche.