Sommet : Crête des Prénetz (2836 m)
Orientation : E
Dénivelé : 1300 m.
Difficulté de montée : R
Difficulté ski : 2.2 E1
Pente : 30° maxi
Itinéraire :
Du Ponteil, suivre la piste forestière (possibilité de couper les épingles) jusqu'au pont avant la cabane de Tramouillon. Remonter vers le Sud des pentes faiblement boisées pour rejoindre la crête de la Selle vers 2400m. La suivre jusqu'au point 2608m. Traverser une zone de replats et gagner la crête des Prénetz au point 2746m. La suivre vers NW jusqu'au sommet 2836m.Descendre vers le NE pour rejoindre le vallon de Feyssolles (itinéraire de la Tête de Vautisse) que l'on suit jusqu'à la piste forestière.
RemarquesOn peut aussi rejoindre la crête de La Selle en passant par la cabane de l'Ubac.
Variantes1. Tour de Roche Charnière (1030 m, ski 2.2, N)
Du Ponteil, à la première épingle 1540 poursuivre sur le chemin quasi horizontal SW traversant Lauriberne. Le suivre jusqu'au Bouffard. Continuer dans le vallon au S de Roche Charnière, vers la cabane de la Selle puis jusqu'à la Selle 2535m.
On peut atteindre la crête 2608 (plus raide). Descendre plein N en direction de la cabane de Tramouillon puis par la piste forestière jusqu'au Ponteil

Dernières sorties Toutes
| Date | Titre | Auteur | ❆ |
|---|---|---|---|
| 27.11.25 | Sortie nivologique - Crête des Prénetz | Météo-France Alpes du Sud | |
| Météo/températures : ensoleillé, vent de nord sensible à partir de 2600 m, rafales 40/60 km/h sur la crête des Prénetz avec chasse-neige modérée. Conditions d'accès/altitude du parking : route enneigée quelques centaines de mètres avant Le Ponteil vers 1450 m. Altitude de chaussage/déchaussage : 1500 m / 1650 m au retour entre Bouffard et le Ponteil Conditions pour le ski : peu de neige sous 2000 m, enneigement meilleur à partir de 2300/2400 m, mais le vent a fait son travail dans ce secteur. Conditions nivo et activité avalancheuse : Aujourd'hui, nous prenons la direction du secteur de la Tête de Vautisse et plus précisément de la Crête des Prénetz, pour aller voire comment évoluent les instabilités dans le manteau neigeux, après les chutes de neige des 23 et 24 novembre. On chausse à la sortie du Ponteil, sur la piste forestière, sur 10/15 cm de neige un peu croûtée. Montée en direction de la cabane de Tramouillon par la forêt. Il y a assez de neige pour monter, mais la descente ne passe que par la piste forestière. On suit ensuite l'itinéraire classique de la tête de Vautisse, car avec seulement 30 cm de neige vers 2000 m, c'est un peu juste dans la forêt autour de la cabane de l'Ubac. Après avoir passé la cabane de l'Eyssaumaure, les quantités de neige deviennent un peu plus confortables à partir de 2300/2400 m environ, mais le vent a travaillé la neige (et continue de le faire...) Plus beaucoup de poudreuse dans le secteur ! On contourne les Terres noires sur une neige très travaillée par le vent, alternant zones très dures et petites accumulations plus meubles. On décide de faire notre analyse du manteau neigeux sous la Crête des Prénetz à 2715 m, plutôt en milieu/bas de pente pour avoir un secteur pas trop durci par le vent, contrairement au reste de la pente. On trouve une bonne trentaine de cm de neige récente qui repose sur la vieille neige tombée début et mi-novembre (avec un peu de sable) et qui a évolué en grains à faible cohésion de type faces planes/gobelets, suite aux périodes anticycloniques qui ont succédé. Plus en profondeur le manteau neigeux est beaucoup plus solide et constitué de croûtes ou de vieilles couches fragiles regelées. Pour rappel, une couche de neige évolue en grains à faible cohésion (faces planes/gobelets) quand elle est soumise à un gradient de température moyen à fort. Le cas le plus fréquent est quand la neige est très froide en surface, puis devient rapidement moins froide en s'enfonçant dans le manteau neigeux. Si dans les pentes sud, il faut des températures de l'air froides et un soleil bas sur l'horizon pour obtenir de tels gradients, dans les pentes nord qui ne voient jamais le soleil, c'est une tout autre histoire ! Même avec un isotherme 0 °C à 3500 m en plein hiver, la neige reste très froide dans les pentes qui ne voient pas le soleil si le ciel est clair, car la neige de surface perd énormément d'énergie en rayonnant vers l'espace. Aujourd'hui, ciel clair et pente ombragée, avec une température de l'air de -7 °C, la neige de surface était à -14,5 °C ! Voilà pourquoi on crée beaucoup plus facilement des couches fragiles dans les versants ombragés. Les résultats des tests d'instabilités donnent CT13@40 cm SP (depuis le sol) et ECTP28@40 cm. Les ruptures sont très nettes et se produisent dans la couche de faces planes / gobelets présente à 40 cm depuis le sol (50 cm de profondeur). Il y a donc bien une structure de plaque, mais dans cette pente, le déclenchement est possible mais semble plutôt difficile (rupture au 13e coup au CT et au 28e coup à l'ECT (test répété 2 fois !). L'évolution actuelle du manteau neigeux semble montrer que dans les pentes fortement durcies par le vent, les instabilités deviennent plus difficiles à déclencher (couche fragile davantage isolée de la contrainte du skieur si neige de surface durcie par le vent sur une grande épaisseur). Par contre, dans les secteurs plus abrités ou dans les zones d'accumulation sous le vent, les plaques reposant sur ces couches fragiles persistantes sont encore faciles à déclencher, comme en témoignent les avalanches encore observées aujourd'hui. Comme souvent, la stabilisation est lente en présence de couches fragiles persistantes. Nous redescendons par la cabane de la Selle et Bouffard, dans une neige souvent cartonnée, mais encore poudreuse dans le haut de la forêt...tant qu'il y avait assez de neige pour skier. Ensuite, nous sommes obligés de pousser sur la piste forestière non tracée pendant un long moment (mais maintenant elle est tracée !)... On finit à pieds à partir de 1650 m sur le chemin qui rejoint le Ponteil. Bref, une longue descente bien fastidieuse ! Romain et Ambroise | |||
Valable jusqu'au 28.11 en soirée
Au-dessus de 2400m indice de risque marqué, plus bas indice limité.
Risque Accidentel : plaques, faciles à déclencher en versants ombragés d'altitude
Risque Naturel : peu probables
Résumé : Départs spontanés : peu probables Déclenchements skieurs : plaques, faciles à déclencher en versants ombragés d'altitude
Stabilité : INSTABILITÉ MARQUÉE DANS LA NEIGE RÉCENTE Déclenchements provoqués : plaques à vent en place au dessus de 2200/2400 m. Possiblement présentes en toute orientation mais plus nombreuses dans les orientations ouest, nord et est, ces plaques sont en général faciles à déclencher mais deviennent plus difficilement sollicitables si durcies par le vent, à proximité des crêtes et ruptures de pentes. Le déclenchement et la propagation sont favorisés par la présence d’une sous-couche composée de grains sans cohésion (couche fragile persistante). En cas de rupture, ces plaques engendrent des avalanches de taille moyenne, voire grande dans une zone d’accumulation. Sous 2200/2400 m, le risque est plus limité. Départs spontanés : peu d'activité naturelle à attendre à priori, tout au plus de rares départs ponctuels et superficiels en pente raide au soleil près des rochers.
Qualité : Enneigement : proche des normales. Hauteur de neige mesurée : nivôse du Parpaillon (2545 m) : 17 cm. Limite d'enneigement skiable : avec les chutes de neige récente , on retrouve une couche suffisante pour la pratique du ski à partir de 1600/1700 m, mais avec prudence. Les rochers restent peu enfouis en dessous en dessous de 2000 voire 2200 m, en particulier en versants sud. État de la neige de surface : poursuite du tassement de la neige récente. Neige restée froide dans les versants ombragés, plus ou moins densifiée/travaillée par le vent dans les secteurs exposés, crêtes localement dégarnies par le vent. Neige légèrement croûtée en sud.
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Crête des Prénetz, en boucle depuis le Ponteil (Ecrins)
Départ :








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