Sommet : Tsanteleina (3602 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1900 m.
Difficulté de montée : PD
Difficulté ski : 4.2 E2
Pente : 40° sur 400 mètres, plus par endroits.
Rester rive gauche (sud) et aller en direction du fond de la vallée en prenant progressivement de l'altitude. Longer le barrage de la sassière (2461) en le laissant bien dessous et se diriger vers un collet évident que l'on atteint par de belles pentes. De là, le col de la Bailletta (2852) est en vue, tirer droit dessus.
Basculer sans enlever les peaux et par une grande traversée vers l'ouest (on perd 100 mètres), rejoindre la combe sud qui suit et qui mêne au glacier du Couard par un court passage raide (35°) entre les rochers. Après c'est beaucoup plus tranquille. Viser la brèche (450 mètres plus haut), la pente se raidissant progressivement pour atteindre un peu plus de 35° sur la fin. Le sommet est à 20 mètres à droite.
Descente face nord, 400 mètres à 40° voir un peu plus : Du collet, traverser sur la droite pour éviter les barres puis descendre au mieux la face. La partie la plus raide se trouve dans le tiers inférieur. Au replat, vers 3150, prendre à gauche la combe ouest et rejoindre par des pentes faciles le lac de la Sassière. Rejoindre le saut par la rive droite (nord) en restant toujours le plus haut possible, puis descente par la route jusqu'à la voiture !
Superbe course sur un sommet trés esthétique, un peu de longueur.
1. en boucle face W -> face N (1750 m, ski 4.2, T)
Montée plus courte mais plus raide que par la face S.
Contourner le lac du Santel, puis bifurquer nord-est vers le glacier du Santel. Il est aussi possible de rester rive droite du lac de la Sassière et de gagner le glacier du Santel par un couloir à gauche (nord) de la pointe cotée 3060 sur la carte IGN.
Remonter le glacier du Santel, qui se raidit sur les 250 derniers mètres. Cette portion se fait plutôt en rive droite, pour atteindre l'arête mixte finale. On descend à la brèche (quelques pas de désescalade facile), le sommet est 20 m plus haut en face.
Descente par la face N
2. en boucle face Sud > face Nord > col de la Bailleta (1950 m, ski 4.2, T)
Depuis le parking du téléphérique suivre l'itinéraire du versant sud puis descendre versant nord jusqu'au replat 3150, descendre la combe ouest. Dés que possible (2750) tirer à gauche "derrière le Santel" au mieux sous les barres rocheuses. traverser en limitant la perte d'altitude (point 2705) pour rejoindre le lac du Santel et le col de la Bailleta. (d+ 250 m)
3. Face W (1750 m, ski 4.2, W)
Montée par l'un ou l'autre des itinéraires.
Descente: du sommet descendre au collet W, puis par un pas d'escalade facile et un bout d'arête, gagner l'antécime W. Descendre à pied l'arête NW de cette antécime puis dès que possible chausser les skis. Tirer à gauche au départ puis droit dans l'axe.
Vers 3050, tirer à droite dans un goulet orienté NW qui descend à l'extrémité E du lac de la Sassière.
Valable jusqu'au 03.02 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque marqué, plus bas indice limité.
Risque Accidentel : Quelques plaques formées sous le vent de Sud. Avalanche de grande ampleur rare mais possible.
Risque Naturel : petites avalanches en poire dans les pentes au soleil. Plaques de fond.
Résumé : Départs spontanés : petites avalanches en poire dans les pentes au soleil. Plaques de fond. Déclenchements skieurs : Quelques plaques formées sous le vent de Sud. Avalanche de grande ampleur rare mais possible.
Stabilité : NEIGE RÉCENTE EN BONNE VOIE DE STABILISATION AU NORD DU MASSIF. PROBLÉMATIQUE DE COUCHE FRAGILE PERSISTANTE MOBILISABLE AU SUD DU MASSIF. Déclenchements provoqués : - Quelques plaques formées sous le vent de Sud de ce samedi sont encore en place. Bien qu'en bonne voie de stabilisation, certaines demeurent déclenchables à ski, surtout quand la pente se raidie. Elles sont en neige ferme voire dure. Avalanches petites à moyenne (taille 1 à 2) possibles. - Sur la moitié Sud du massif, les couches fragiles persistantes en gobelets enfouies dans les versants froids (Est à Ouest en passant par le Nord) semblent mobilisables par une forte contrainte. Par exemple, une première petite avalanche (décrite au-dessus), une violente chute, un ski trop appuyé. En cas de déclenchement, une avalanche d'ampleur (taille 3) est probable. Observable : woumfs. Départs spontanés : - les plaques de fond vont être de plus en plus nombreuses à se décrocher, dans les versants Sud Est à Sud Ouest, raides, herbeux, le plus souvent sous 2200/2400 m. - en suivant la course du Soleil, des petites avalanches en poire se déclenchent dans les pentes raides, au départ des rochers.
Qualité : L'enneigement s'est bien amélioré avec les chutes des derniers jours. Il reste généralement déficitaire sous 1600 m où il a plus souvent plu que neigé, mais se trouve rapidement dans la moyenne haute au-dessus. Limite skiable : Dès 1200/1300 m en pentes herbeuses. Mais pour trouver la vraie sous-couche, il faut atteindre 1400/1500 m en Nord, et 1500/1900 m en Sud selon la raideur de la pente. Qualité de la neige : En sud le manteau se "printanise" au fil des jours. C'est en basse/moyenne montagne que le ski de printemps est le moins pire. Plus haut, ou dans les autres orientations très ensoleillées, il manque encore des cycles dégel/regel pour profiter d'un ski de printemps agréable. La croûte peut casser le matin, la neige peut coller une fois dégelée l'après-midi. En large nord, on skie de la poudreuse tassée qui tourne frisette en surface là où le vent Italien n'a pas eu d'impact. A l'approche de la frontière italienne, la neige est plus souvent cartonnée vers durcie par le vent.