Sommet : Mont Pellard (2882 m)
Orientation : W
Dénivelé : 1300 m.
Difficulté de montée : PD-
Difficulté ski : 4.2 E2
Pente : 40°/350m
Le départ du couloir n'apparaît qu'une fois dans l'axe, l'attaque se situe vers 2500; il s'insinue dans une gorge profonde, puis s'évase dans un bel entonnoir. Sortie possible rive G ou rive D vers 2860, le sommet domine la rive G, on peut l'atteindre par une pente NE.
Le couloir est potentiellement dangereux en raison de sa conformation: un entonnoir supérieur qui prend le soleil et peut présenter des accumulations dues au vent, et un goulet inférieur qui canalise les coulées. Prudence donc en cas de réchauffement.
1. Couloir N (1300 m, ski 4.2, N)
Depuis le chalet de la Motte, remonter à gauche (E) dans des pentes vallonnées. On débouche dans une large combe qui dessert également le Pas du Gros Grenier et le Gros Grenier. Vers 2600m environ, repérer (à droite) le large couloir N évident que l'on remonte. On sort vers le point Ign 2848 de la longue ligne de crête reliant le Mont Pellard au Gros Grenier.
Descente par le même itinéraire.
(s'enchaîne très bien avec le Couloir W du Gros Grenier et/ou le Pas du Gros Grenier).
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : Au-dessus de 2200/2300 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles.
Qualité : Limite skiable : dans les prairies, on peut skier dès 1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1700 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.