Sommet : La Lauze (2866 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1480 m.
Difficulté de montée : R
Difficulté ski : 2.2 E2
Pente : Passages 35-40°
Du col, descendre 50 m en traversée (sans enlever les peaux) vers le Clot San Peyre puis atteindre le sommet de Querlaye en traversant à flanc les pentes S de la Lauze.
Descente: Du sommet de Querlaye, plein N dans la combe menant au près de la Lauze pour rejoindre ensuite le sentier pris à la montée
- Au début, il est possible de monter par la route forestière au lieu d'aller chercher tout de suite le sentier menant au col de la Lauze (plus long mais damé..).
- Pour atteindre le Col de la Lauze, préférer remonter par la crête plutôt que par le Talweg du torrent de la Lauze (couloir assez étroit, technique à la montée)
- Le couloir du torrent de la Lauze peut constituer une rando à lui seul (35-40° sur 100m, 3.1)
- Pour atteindre le sommet de Querlaye, on peut soit descendre jusqu'à la cote 2500 pour remonter facilement au fond du vallon (plus de dénivelé, un peu plus long, mais plus facile), soit remonter directement vers la crête de la Lauze après avoir contourné l'escarpement rocheux qui descend de la Lauze vers le SO (plus direct mais passages un peu plus expos et délicats par faible enneigement du fait de passages rocheux faciles).
- Pour la descente et en fonction de l'enneigement on peut préférer la descente par le sentier ou par la confortable route forestière damée jusqu'au pont (d'où l'intérêt de partir du pont et non d'Abriès!).
Valable jusqu'au 22.12 en soirée
Indice de risque limité évoluant en marqué.
Risque Accidentel : nouvelles plaques en formation.
Risque Naturel : quelques avalanches de neige fraîche au cours des chutes et plaques à vent.
Résumé : Départs spontanés : quelques avalanches de neige fraîche au cours des chutes et plaques à vent. Déclenchements skieurs : nouvelles plaques en formation.
Stabilité : NOUVELLES PLAQUES EN FORMATION PENDANT LES CHUTES DE NEIGE Déclenchements provoqués : nouvelles plaques en formation pendant les chutes de neige fortement ventées dimanche, en toute orientation et à toute altitude. Ces plaques sont souvent durcies par le fort vent, mais peuvent avoir un aspect poudreux dans certains secteurs bien abrités et dans ce cas être difficilement détectables. Au-dessus de 2400 m environ, elles reposent parfois sur un manteau neigeux à faible cohésion et sont donc facilement déclenchables par le passage d'un skieur. Elles engendrent ainsi des avalanches de taille petite à moyenne (taille 1 à 2), voire grande (taille 3) lorsqu'elles viennent solliciter une sous-couche fragile plus profondément enfouie. Sous 2400 m, les volumes de neige mobilisable sont moins importants et ces plaques sont plus difficiles à déclencher, provoquant des avalanches de taille petite à moyenne uniquement. Départs spontanés : avalanches de neige fraîche en pentes raides au fil des chutes de neige, en toute orientation et à toute altitude. Elles sont plus nombreuses et plus épaisses lors de l'intensification des chutes l'après-midi et en soirée. Un départ peut également être occasionné par une surcharge due au fort vent. Avalanches de taille petite à moyenne (taille 1 à 2) généralement, une rare grande (taille 3) n'est pas exclue dans une zone d'accumulation par le vent. Autres : enneigement rendu très irrégulier par le vent violent à tout altitude.
Qualité : Enneigement déficitaire pour la saison. A la nivôse du col Agnel (2630 m), on mesurait 24 cm de neige le 21 décembre au matin. Une valeur d'enneigement aussi faible n'est rencontrée qu'une année sur quatre en moyenne à cet endroit à cette période, sur 31 années de mesures. Limite d'enneigement skiable : rarement sous 1800 m dans les pentes herbeuses en ubacs, 2100/2200 en adrets avec précaution, sous-couche irrégulière et faible en dessous de ces altitudes. Les cailloux sont peu enfouis près des crêtes et les sous-bois peu enneigés. État de la neige de surface : dimanche en journée, les chutes de neige apportent entre 10 et 20 cm de neige fraîche dès 1500/1800 m. Cette neige se dépose de manière très hétérogène en raison du fort vent, créant ainsi des zones d'accumulation importante mais aussi des zones dégarnies notamment sur certaines crêtes et sommets. Le vent a tendance à durcir fortement la neige, mais celle-ci peut être poudreuse dans certaines combes bien abritées.