Pointe du Mont du Fût, Face Nord (Lauzière - Cheval Noir)

*La Pointe du Mont du Fût est aussi appelée Le Bellachat.
*Le départ peut se faire également du Villard (1331m) au-dessus de St-Jean-de-Belleville. C'est un bon départ si la route est enneigée. Elle est malheureusement déneigée au printemps mais barrée par des avalanches donc praticable skis sur le sac et, dans ce cas, il vaut mieux partir skis au pieds de La Flachère.

1. Combe du Mont du Fût (face sud-est) en boucle. (1500 m, ski 3.2, SE)

Monter par la face nord, puis basculer dans la combe du Mont du fût pour la descente jusqu'au fond du Vallon où on suivra le lit du torrent jusqu'à rejoindre une piste carrossable où il faudra alors repeauter pour une montée facile d'environ une centaine de mètres. La combe est très skiante. Du fait de l'orientation on peut espérer de la poudreuse en restant rive droite (pentes froides très abritées) et de la transformée en descendant rive gauche. Paysage très varié, certainement plus intéressant que le classique aller-retour face nord.

2. Boucle par le Mont du Fut, Grande Combe du Fût et face Nord (1850 m, ski 3.2, T)

Suivre la route jusqu'à la Sauce. Continuer Sud jusque vers 1700m puis remonter Ouest de larges pentes jusqu'à la crête que l'on suit jusqu'au collet 2359 m. Suivre à pied l'arête enneigée qui permet de rejoindre l'antécime du Mont du Fût. Descendre Sud-Est la pente sous l'arête Blanche du Fût jusque vers 2250 m (descente possible jusqu'au Nant Brun).
Remonter ensuite la Grande Combe du Fût jusqu'au sommet. De là descente nord jusque dans le vallon des Povatages. Retour sur la Sauce après une courte remontée vers le Plan de Lombardie.

3. Face NNW (450 m, ski 4.2, NW)

Descendre 30 m à l'est de la croix sommitale. Dès qu'un passage en corniche s'ouvre, plonger dans la pente. Quelques rochers affleurant dans les 50 premiers mètres. 100m à 45°, 200 m à 40°. On aboutit directement dans la combe de Plan Contaz

Au-dessus de 2600m indice de risque limité, plus bas indice faible.

Risque Accidentel : Plaques localement très sensibles en altitude.

Risque Naturel : Rares purges au soleil.

Résumé : Départs spontanés : Rares purges au soleil. Déclenchements skieurs : Plaques localement très sensibles en altitude.

Stabilité : Manteau neigeux déjà bien constitué pour la saison en haute montagne, permettant d'héberger quelques instabilités. Déclenchements provoqués : Quelques plaques formées par le vent sont en place au-dessus de 2600 m. Elles sont hébergées dans les zones d'accumulation restées sèches (plutôt en versants peu/pas ensoleillés), typiquement sous les crêtes et ruptures de pente (aspect plutôt dur) ou dans les creux et thalwegs (aspect plutôt poudreux). Globalement, elles tendent à se stabiliser MAIS, sur le secteur Parrachée/Leisse, elles peuvent être localement très réactives (déclenchement à distance non exclu), car reposent parfois sur des couches fragiles persistantes (possible en toute orientation). En revanche, en raison de l'hétérogénéité et de l'épaisseur relativement modeste du manteau neigeux, ces plaques sont d'extension limitée, bien que très localement épaisses. Les avalanches subséquentes sont alors de taille 1 à 2 (petite à moyenne) voire très rarement 3 (grande) à haute altitude si l'enneigement le permet. Départs spontanés : De rares petites purges ont lieu dans les versants ensoleillés et raides, souvent près des rochers. Taille 1 (petite).

Qualité : Enneigement : à haute altitude l’enneigement est excédentaire pour la saison (40/50 cm vers 2500 m). En basse/moyenne montagne, la neige est encore peu ou pas présente, ce qui est normal. Limite skiable : 2000/2300 m, un peu plus bas en pente herbeuse. Qualité de la neige : dans les versants ensoleillés, la neige est croutée ou dure le matin jusqu’à haute altitude, puis elle s'humidifie progressivement en journée. Ailleurs, la surface est souvent "cartonnée" par le vent, mais on peut trouver quelques centimètres de poudre sèche dans les zones ombragées et abritées du vent (7/10 cm vers 2500 m). L'enneigement et la sous-couche restent hétérogènes, il faut donc éviter les zones trop minérales à ski.