Départ : Clavans Le Haut (1400 m)
Topo associé : Pic Bayle, Versant S, par le Glacier des Malatres
Sommet associé : Pic Bayle (3465 m)
Orientation : T
Dénivelé : 1700 m.
Ski : 4.1
Sortie du mardi 19 mai 2020
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau, un peu de vent, les nuages arrivent après 10h.
ChaudEtat de la route : Barrée à 1650m (barrière)
Altitude du parking : 1650m
Altitude de chaussage (montée) : 2250m (combe du Cerisier)
Altitude de déchaussage (descente) : 2150m (Clot Chevaleret
Activité avalancheuse observée : Beaucoup de coulées dans le vallon, la neige est partie sur les dalles dans les ressauts. Neige lourde après 11h
Lieu | Alt. | Ori. | Heure | Qté. | Type | Com. |
---|---|---|---|---|---|---|
Combe du Cerisier | 2600 - 2300 | E | 9h | 2/50 | Névé | ok 3* |
Glacier du Grand Sablat | 2900 - 2400 | E | 11h30 | 5/??? | Moquette | A poil long 3* |
Bas | 2400 - 2150 | E | 12h00 | 2/50 | Névé | Très bon névé 4* |
Skiabilité : 😟 Médiocre
Compte rendu (par Em42)
Barrière à 1650m -> GR jusqu'au col de Sarenne -> Vallon du Cerisier jusque vers 2600m -> Le Clos du Boeuf -> Arrêt avant le dernier ressaut pour le pic Bayle -> Retour par la vallée des Ferrand
Quand ça ne veut pas ça ne veut pas ! Glad' se remet difficilement d'une fracture de fatigue contractée pendant nos vacances Italiennes... Malgré le confinement, la douleur est toujours présente. Ajouté à cela, une erreur d'aiguillage qui nous amène dans le vallon du Cerisier plutôt que celui du Grand Sablat ainsi qu'une route fermée à 1650m par une barrière... Voici tous les ingrédients réunis pour ne pas aller au sommet.
Nous avions choisi cette sortie pour son aspect sauvage et, ce que nous imaginions le peu de portage vertical, c'était sans compter sur cette fameuse barrière. Le sac alourdit des skis et des chaussures fut bien trop rapidement de trop pour Glad' et nous avons dû réaliser une pause salvatrice au milieu du portage. Rapidement, nous abandonnons l'idée de skier le Pic Bayle pour une sortie plutôt sans contrainte à skier différents névés. Il faut aussi avouer que je ne voyais pas la traversée aussi longue depuis le col de Sarenne et que nous avons pris un vallon trop tôt.
Il est déjà plus de 10h lorsque nous entrons dans le vallon du Grand Sablat, le soleil castagne à mort derrière nous. Etonnament, la neige ne s'alourdit pas trop et nous remontons un bon bout du vallon. Arriver sous le verrou à 3000m, la fatigue, la chaleur et les coulées qui ont ravagé le verrou nous font signer le but.
Une descente relativement plaisante néanmoins sur près de 800m avant un long portage pour le retour à la voiture. Le coin est superbe et d'une grande tranquillité !