Départ : Allemont la Traverse (1110 m)
Topo associé : Grand Charnier d'Allemont, Couloir N par la Cabane du Chazeau
Sommet associé : Grand Charnier d'Allemont (2777 m)
Orientation : N
Dénivelé : 1900 m.
Ski : 4.2
Sortie du samedi 16 février 2019
Conditions nivologiques, accès & météo
Bleu, doux, presque pas de vent.Etat de la route : ras
Altitude du parking : 1140
On est essentiellement restés en orientation nord. Poudre travaillée par le vent au-dessus d'environ 2500, et poudres très bonnes à excellentes en dessous. Le haut Charnier Nord était en poudre bien tassée voir cartonnée, la suite fut une orgie...
Un peu aussi de poudre alourdie (haut du petit col pt.2281 des Ecus), ou de neiges dans leurs différents états de transformation sous le soleil entre le pas du Bessey et la cabane (même encore de la poudre par endroits).
Altitude de chaussage (montée) : 1140
Altitude de déchaussage (descente) : 1778
Activité avalancheuse observée : ras
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Avec Di., Ma., Ni.
La Traverse, Charnier N. en aller retour puis barre des Ecus pt.2281, cabane du Chazeau.
Ma. avait eu une (nouvelle) bonne idée en nous embarquant par là. Un plan "1 sommet, 3jours/3faces/3potes". Avec Di. et Ni., ils avaient donc déjà donnée la veille avec le SE.
Je les rejoins au petit matin à la cabane du Chazeau, et nous voilà partis vers la face nord, tout en regardant largement la face nord-est prévue pour le lendemain.
Faut tracer (la face nord a été descendu la veille, pas remontée). Mais très vite dans le cône, puis encore dans le grand couloir, on se regarde, et on se répète : oh lalalala, ça va vraiment être très bon de descendre là-dedans...
La grande pente du haut et les deux petits couloirs qui l'encadrent sont un peu moins bons : le vent a soufflé, tassé ou sculpté. Mais tout cela passe bien. Quelques autres groupes profitent des belles pentes vierges de la zone, mais il y a largement de la place pour toutes les traces (col de Belledonne et du Charnier tracés dans la journée par exemple.)
Pour nous, on se répartit à la descente les deux grands couloirs, l'un à peine tracé, l'autre immaculé, et yahou yepa.
Difficile d'en rester là. Une trace monte au collet dans la barre des Ecus, on va en profiter...
Retour à la cabane magique, on a la banane.
Missions bois, eau. Et vite dodo, demain faut se lever : une pente finale orientée soleil levant nous attend, faudrait pas trop lambiner.