Départ : Moulin Vieux (1100 m)
Topo associé : Taillefer, par la combe de l'Emay
Sommet associé : Taillefer (2857 m)
Orientation : S
Dénivelé : 1850 m.
Ski : 3.2
Sortie du samedi 16 février 2019
Conditions nivologiques, accès & météo
grand beau avec un peu de vent dans la combe de l’Emay
Et chaleur dans la combe des Ramays
Etat de la route : sèche mais route enneigée sur Moulin vieux
Altitude du parking : 1100 mMontée : légèrement regelée dans les bois <1500 m, gelée et dure > 1500,
Descente = revenu type top du sommet à 2000 m , puis progressivement plus lourde mais très skiante jusqu’en bas (moins transformée dans les bois et bien sympa).
Altitude de chaussage (montée) : 1100 m puis déchaussage vers 1200 m et rehaussage vers 1500 m
Altitude de déchaussage (descente) : 1100 m
Activité avalancheuse observée :beaucoup de purge sur les versants ensoleillées.Grosse chute de pierre vers 2000 m lors de notre passage
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu
Avec Jean Christophe
Journée à 2 visages:
Matin galère, après midi génial
Décision tardive de faire cette course mais bon quand on aime…
Bref lever 3h50 à Lyon, 5h15 à Grenoble pour récupérer JC et départ de la rando 6H40 à Moulin vieux avec la frontale.
Nous démarrons la fleur au fusil mais nous sommes vite rattrapés par la réalité : nous ne trouverons pas le sentier qui contourne les barres et finalement nous allons galérer, façon sanglier, dans les bois et les barres en grimpant skis sur le dos à travers un bois touffu et partiellement enneigé sur 300 m de dénivelé pendant plus 1h30. Finalement, nous remettons les skis vers 1450 m en ayant retrouvé la partie haute du chemin.
Dans l’histoire, on aura même trouvé les cachettes de plusieurs animaux…
Enfin, nous sortons de la forêt et nous devons immédiatement mettre les couteaux car la neige est gelée et dure.
La combe est magnifique, large avec une succession de ressaut.
De mon côté, je continue de galérer à la montée ; obligé de prendre mon vieil équipement lourd (ski et chaussure) pour un gros dénivelé, je ne fais que glisser malgré mes couteaux… (on s’apercevra au sommet que j’étais en position descente !!! donc faire 1800 m dans cette position, ce n’est pas mal). Du coup, JC avance et m’attend régulièrement...
Nous ne voyons personne sur le parcours, même du côté du pas de la mine.
Enfin, le sommet pour moi, et un bon casse croute qui m’attend après mon petit déjeuner de 3h50. La vue à 360 degré reste grandiose là-haut, certainement une des plus belles du secteur.
JC a envie de redescendre par les Ramays dont le départ nous fait saliver, mais on ne connaît pas les conditions de la combe ; on se dit donc qu’il est plus prudent de reprendre le même parcours qu’à l’aller. Mais, surprise, on voit surgir un randonneur qui vient justement des Ramays et qui nous indique que les versants ensoleillés ont 2T2 bien purgés et que nous pouvons descendre.
JC est aux anges et nous changeons donc de direction.
En effet, la descente sera superbe avec une neige type top (bien revenu sur le dessus), des pentes bien plus raides que la combe de l’Emay et une gorge sauvage, magnifique. Nous aurons eu aussi l’occasion d’entendre et de voir une belle chute de rocher sous nos yeux.
Nous garderons les skis jusqu’à la voiture, ce qui est vraiment du luxe / à la montée.
Les cuisses sont quand même un peu fatiguées après ce périple mouvementé et physique mais cela veut dire que l’on avait bien la forme.
Bref, une seconde partie de course géniale, comme on les aime.
Cette fois avec JC on aura seulement attendu 7 jours pour enchainer une 2ème course ensemble et non 7 ans !!! Merci pour cette belle journée passée ensemble.