Départ : Zermatt (Rotenboden) (2815 m)
Topo associé : Zumsteinspitze, Voie normale de Monte Rosa Hütte
Sommet associé : Zumsteinspitze (4563 m)
Orientation : T
Dénivelé : 2000 m.
Ski : 2.2
Sortie du lundi 30 juillet 2012
Conditions nivologiques, accès & météo
Grand beau, mais froid à très froid, rafales d'W / NW à 70 km / hEtat de la route :
dégagée
Altitude du parking :
Gressonney La Trinité, VAL d'AOSTE, 1800m, remontées mécaniques de Staffal
NOTA: Le ticket de remontées mécaniques comporte 3 tronçons possibles jusqu'au téléphérique d'Indren (tronçon 3), qui ferme plus tôt. On peut donc atteindre 3200m par moyens mécaniques. Je ne l'ai pas utilisé.Couverture de neige fraiche durcie sur le glacier du Garstelet, petite poudreuse au Col du Lys et sous la Punta Parrot (FN), Transfo à la descente sur l'ensemble de l'itinéraire, moins décaillée (effet du vent de NW) sur les pentes sud sous la Zumstein
Altitude de chaussage (montée) : 3600
Altitude de déchaussage (descente) : 3400
Mais çà aurait pu être 3250 si j'avais utilisé le couloir de descente (à repérer à la montée) qui passe du glacier du Garstelet au glacier d'Indren.
Activité avalancheuse observée : RAS
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Tous ne sont pas encore passés en mode VTT ou grimpe... il reste quelques irréductibles pour profiter de ce mois de juillet 2012, où toutes les semaines, la haute altitude s'est régénérée de chutes blanches additionnelles. D'accord, il faut en avoir envie, mais parcourir les étendues du Mont-Rose, comme les italiens l'ont compris, c'est un bonheur par soi.
Accès facilité en remontée mécaniques jusqu'au Col dei Salatti (2936), je n'ai cependant pas utilisé le tronçon 3, téléphérique d'Indren, qui conduit jusqu'à 3200.
L'accès au refuge rénové et confortable Citta di Mantova, passe par le franchissement d'une barre (cordes) où les skis se font sentir... il est vrai... mais avec des baskets aux pieds on peut cependant s'en sortir.
Une amitié avec une cordée italienne originaire de Lecco se fait tout naturellement: Enrico, Marco et Carlo et une jolie collègue... autour d'une bouteille déjà entamée (mais non achevée!!!) de Barbera d'Alba.
Nuit pas tout à fait confortable à 3455.
Départ à 5 heures du refuge, excellent regel... la plaine du Pô est endormie en dessous, une grande gerbe de lumière provient dans le ciel de Turin... mais c'est peu dans un océan d'ombres profondes.
Puis le jour, la remontée à skis très agréable du glacier du Garstelet... avant de rencontrer à partir de 4000 de puissantes rafales de vent, froides, qui durcissent les doigts sous les gants... la lutte contre le froid commence, et elle ne se calmera réellement que vers 12h.
Une jolie poudreuse a été accumulée sous la face Nord de la Punta Parrot... puis lente remontée en direction de la Zumstein... je dépose les skis, une arrête fine en neige, conduit au sommet, qui est magique... l'effondrement sur le versant EST, vers Macugnaga et Allagna est beau et impressionnant...
Remontée difficile à la Punta Gnifetti, où le refuge est le bienvenu. Ce n'est pas une cahutte en déshérence, c'est un espace très bien géré: la pasta est faite en direct devant moi... la crostatta à la confiture de fraises avait une pate sablée délicieuse... je commence à me réchauffer. Bref, Gnifetti, c'est pas Vallot... les italiens ont une culture de la montagne qu'il nous faudrait... APPRENDRE. (Un français sait déjà?).
Le ski à la descente va être agréable à très agréable. Un peu de tolée pour commencer (!!!) puis une transfo légèrement décaillée sous la Zumstein en orientation sud.
Je remonte à la PARROT sans sortir le sommet (bielle!) j'aurai droit à un lot de consolation: descente en petite poudreuse sur fond dur, avec des pentes plus importantes dans le bombement...
Après la courte remontée au Col du Lys, c'est une transfo décaillée qui se skie un 30/07 avec plaisir. Je visite les altisurfaces, en visitant le bivouac Giordano.
Au niveau du refuge GNIFETTI, au dessus de la côte 3606, un couloir bien conservé en pleine neige continue (Canale CASATI, voir course le même jour sur gulliver.it) m'aurait permis de rejoindre facilement le glacier d'Indren, et de déchausser à 3250... mais voilà ma culture du massif est seulement naissante. Je redescends donc la barre de la veille avec les skis qui tapent les rochers de la barre d'accès.
Un point à signaler:
ai fait la connaissance au refuge Mantova d'un jeune guide turinois, Umberto BADO, fils d'Alessandro BADO, gardien du refuge Citta di Chivasso que certains ouriens ont le plaisir de fréquenter. Comme son papa, Umberto est un turinois de la montagne... On a beau être au Mont Rose, la montagne n'est pas si grande...
Allez... BON ETE à TOUS!


















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Zumstein et Gnifetti, depuis Rif Mantova 


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