Sortie du dimanche 14 décembre 2025 (Hier)
steph0272, Didyeti, Pedro, Salome
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : grand beau et pas trop chaud, juste ce qu'il faut
Conditions d'accès/altitude du parking : on est monté un peu au dessus du Daru, jusqu'à la derniere pâte d'oie, après y a de la neige intermittente
Altitude de chaussage/déchaussage : vers environ 1500m
Conditions pour le ski : peu de neige sur le bas mais ça passe partout, puis ensuite la neige est de type printanière
Conditions nivo et activité avalancheuse : RAS mais on a imaginé un AR nord du sommet de la Grande Journée et de vielles plaques nous en ont dissuadé
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par steph0272)
Itinéraire suivi : les deux sommets en boucle avec leur descente en face SUD
Horaires : 8h30 - 14h30
Nous trouverons la neige a moins d'un km sur la route au dessus de notre stationnement.
Nous arrivons permis les premiers mais la foule des Grandes Journées ne tarde pas !
Les premiers champs sont bien gelés le matin, et nous devinons le jeu à venir à la descente avec les pierres apparentes.
Nous repèrons à la montée la face SUD de la pointe Lavouet qui devrait être notre retour : ça n'est pas très engageant vu d'en bas !!! boulettes, peu de neige, vielles avalanches...
Le "couloir" Sud de la Grande journée est en bonnes conditions à 12h30. Quelques cailloux rendent le tout plus ludique, surtout pour ceux qui sont avec leur "ski saison" dont je fais parti...
La neige est du type transfo peu profonde, voir moquette, je mettrais un 4*(probablement trop fort pour certain(e)s !)
Puis nous filons dans un décor de rêve vers la Pointe Lavouet, nous éloignant gentiment de la foule.
La face Sud est skiée, cela sera un bon exercice telle "la balle de Kennedy" pour trouver l'itinéraire, mais nous nous en sortons bien mieux que ce dernier...
La meilleure partie sera peut être le bas de cette pente jusqu'à la foret : pour cette toute petite portion j'assume un plein 4*... Le reste étant 3 voir 2.
Une journée exceptionnelle avec une belle équipe : Pedro, Didier, Caro, Marion et moi-même (oui, j’ose me compter dedans).
Ambiance franche rigolade, décors sublimes là-haut.
Caro nous explique qu’il est rare de voir en même temps le Mont-Blanc, la Pierra Menta et la Barre des Écrins.
Je n’y avais jamais pensé… et maintenant je suis triste : depuis ma fenêtre, je n’en vois toujours aucun des trois.
Pedro (entre autres) me ramène à la raison sur mes envies de face nord. Les traces de plaques sont en effet un message universel qui veut dire : « mauvaise idée ».
Marion nous apprend que le Yéti est un être imaginaire et que, par conséquent, tout ce qu’il dit peut être classé en « farfelu ». Mais heureusement, il y a beaucoup de beau réel chez cet homme-là.
Comme quoi, même les légendes ont du fond.
Didier nous promet une sacrée soirée crêpes. Toute l’équipe y croit très fort. Didier, lui, n’a toujours pas confirmé la date.
Mimie nous a manqué… enfin surtout aux autres. De mon côté, ça m’a permis de récupérer ma place officielle de plus gros parleur du groupe. Même si je me soigne (un peu).
Je lui passerai volontiers commande d’un bandana, mais je doute d’être sélectionné dans l’équipe qui en recevra un jour.
Nous avons découvert les muffins au bœuf (le Carrefour du coin ne vendant plus d’œufs). Détail important : la cheffe n’en a pas mangé. Coïncidence ? Je ne crois pas.
Étant le plus lent, on m’a parfois confié la garde de la plus lente. Logique implacable.
Mais on prend soin les uns des autres dans ce groupe : on m’a appris, avec beaucoup de pédagogie, par où passer à la montée et à la descente. Trente ans à me tromper, il était temps.
À ce rythme-là, je ne sais pas si je vais encore oser ressortir tout seul.
Et plus sérieusement, on m’a aussi fait reculer devant une corniche moins visible que prévu. Merci.
J’en profite pour adresser un bonjour à une supportrice que je ne connais pas et qui profitera peut-être de ce CR pour avoir des nouvelles de sa fille… Mes hommages madame ! Vous avez bien fait les choses même si des railleries de tout côté pourraient lui faire croire l’inverse.
La journée fut aussi belle que grande...