Météo/températures : Grand beau, brise faible mais glaciale vers 10h - 10h30 puis calme. Iso 0°c vers 1000m en hausse. Conditions d'accès/altitude du parking : en voiture jusqu'au pk sec à 1430m Altitude de chaussage/déchaussage : 1432m/1432m Conditions pour le ski : Excellente du sommet jusque vers 2100m, encore bonnes jusqu'à 1900m. Plus bas, il faut affronter de la neige humidifiée si versant ensoleillé, soit trafolée regelée/dégelée selon le soleil, soit croutée… La piste forestière entre le pk et le chalet du Pra est encore bien enneigée. Couloir: fond dur sous environ 40cm de poudre, excellent quoiqu'un peu physique parfois. Le bas du couloir passe avec un peu de gratonnage, sinon traverser à droite (sens orographique). Conditions nivo et activité avalancheuse : RAS. La neige semble s'être posée sans vent. Des boulettes de purge sans grande ampleur sauf sous la Belle Etoile, surtout en orientation W, mais aussi tous versants ensoleillés
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Itinéraire suivi : Pleynet > face NW > couloir en S > Pleynet
Horaires : 8:00 >13:30
4h30. Mon chat se couche sur le canapé et me contemple d'un air goguenard : "vous, les humains, vous êtes vraiment des gorilles ! Cela me fait honte de vivre sous ton toit. Allez, casse-toi et laisse-moi dormir". J'hésite à l'étrangler pour m'occuper, car j'avais prévu de me lever seulement à 5h30 mais la lune en a décidé autrement.
5h30. Mon chat me regarde finir de me préparer d'un air navré : "Quel gros naze ! Une heure pour me servir 3 croquettes et faire son sac. Si j'avais des bottes, je lui tannerais le postérieur, moi. Tu vas où ?", me miaule-t-il. "Pic des Cabottes". "On dit Chat Botté, mécréant, allez casse-toi et laisse-moi digérer".
9h. Je finis de digérer le chat mais cela ne passe pas bien (ou bien est-ce un excès de noix de cajou au petit déjeuner ?). En plus, la brise froide qui se lève me gèle le gosier ; et je commence à regretter de porter piolet et crampons…
10h (genre). Du coup, parti en tête de peloton, un chassé-croisé s'organise. Ah non ? OK, un chassé-doublé s'organise. Finalement, j'arriverai avant-dernier sur les 8 au sommet… ah non, 11, ah non y en a encore derrière. (mais nous ne serons finalement que 3 à descendre le couloir en S. Il reste de la place, rassurez-vous).
12h (genre). Enfin le soleil. Les Aiguilles d'Arve, le Mont-Blanc, la Grande Casse, les lacs, bref je ronronne. Le sommet est le dernier endroit où l'on cause. Au point qu'un autre skieur se rallie à ma cause du couloir en S. Il ne sait pas encore qu'il part avec le Boulet (mais il aura l'élégance d'attendre en bas du couloir de me voir émerger du toboggan, merci à lui, c'était bien sympa !)
12h30 (genre). Action, moteur, poudre, virages. Et coup de soleil.
Sinon, comme pour toutes les courses sans histoires, il n'y a rien de spécial à raconter (et Remo n'était pas avec moi). C'est ce que j'ai dit à mon chat en rentrant, mais il dormait encore sur le canapé (je sais que vous n'aviez pas cru que je l'avais mangé tout cru)
@Didyeti: Merci ! @Remo: c'est vrai 😋 mais c'est aussi une façon de saluer tes talents de conteur ! @taramont: mais il est grassement payé pour décorer le canapé 22h/24 !!
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