Météo/températures : -2° à 5h45, vent faible mais présent Conditions d'accès/altitude du parking : optimum Altitude de chaussage/déchaussage : 1635m/1625m Conditions pour le ski : idéales pour le ski sur pistes. En dehors il reste un peu de poudre mais le fond est vite là.
Les vacances scolaires sont derrières nous. Il fait beau. Le jour se lève de plus en plus tôt.
Autant en profiter, me dis-je en espérant secrètement que la forme sera meilleure qu’au Col D’Emy.
2° négatif, vent faible au départ du Recoin.
J’ai tout de suite senti que le compte n’y était pas.
Je suis rejoint sur la fin de la montée par mon anarchiste préféré avec qui on taille le bout de gras.
J’abandonne mon idée première d’aller aux Vans, mes forces n’y suffiront pas, le lieu est surtracé et la neige ne décaillera pas forcément avec ce vent.
Je me contente d’un aller-retour aux lacs, avec la satisfaction d’avoir été salué par Alizée, jeune pisteuse que je reverrai au sommet.
Beaucoup de ses semblables ne répondent pas aux salutations que je leur adresse quand j’ai l’occasion de le faire.
Une belle journée avec très peu de monde sur la piste du retour.
Agréable moment au sommet à contempler et remémorer avec les jumelles toutes les magnifiques courses du passé, le Sorbier skié du sommet, le Serret du Savon, le Colon par mon jardin secret, le Tabor avec un parcours confidentiel, le Pas de la Mine skié un jour de neige sécure, et tant d’autres plus proches ou plus loin.
Un triste constat : ma forme m’abandonne. Est-ce irréversible ? Quelle conclusion en tirer ?
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