Sortie du samedi 18 janvier 2025
rhododendron, Piton
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo: Grand beau. Fortes rafales de vent dans la pente de la Bourbière / Températures autour de zéro, assez pour décailler la neige à souhait.
Conditions d'accès/altitude du parking : Chemin gelé mais carrossable en 4x4. Parking au gué 821m. Route enneigée à partir de 1090 m, à Pont Haut.
Chaussage dès la voiture, on longe les bords/Déchaussage à la Chevrette,1100m.Quelques déchaussages sur la route plus haut. Passage de Tirequeue à pied par le sentier d'été.
Conditions pour le ski : excellente moquette sur fond très dur à 14 heures.
Conditions nivo identiques à celles des jours passés. Neige béton et couteaux à la montée; décaillage vers 13/14h, descente parfaite.
Aucine activité avalancheuse .
Skiabilité : 😄 Excellente
Compte rendu (par rhododendron)
8h. Aller-retour.
La route du Veyton est une pochette-surprise.
On ne sait jamais si la barrière sera levée, si l'on prend le risque de la dépasser (sera-t'elle fermée à la descente? ), jusqu'où la piste sera carrossable, à partir d'où elle sera skiable. Aujourd'hui nous avons gagné deux kilomètres , garé au gué à 820 m, chaussé à la voiture pour éviter le portage, trouvé la neige à 1100 m en suffisance. Ensuite, nous avons déchaussé pour traverser le verrou de Tirequeue à pied .
Et voilà, à notre arrivée en bas des pentes de la Bourbière, juste avant le barrage de Périoule, trois heures s'étaient écoulées . Fin du purgatoire. Devions nous renoncer au Paradis, changer de plan, persévérer ?
Finalement, c'est cette dernière option qui l'emporta, emputée de son sommet. Pas de Grand Charnier aujourd'hui , nous allions nous contenter du Col de la Bourbière.
Très vite les couteaux se sont avérés utiles, nous nous étions accordé 1h30 pour les 600 m de dénivelée, d'abord bien raides puis plus paisibles.
Pas de traces de passage, l'endroit est sauvage et tellement éloigné du monde des hommes...
Grand vent par bourrasques, nous avons encore failli renoncer ! Mais franchement , les pentes étaient prometteuses et valaient bien qu'on y laisse un peu d'énergie.
De gros caillou en replat providentiel, nous nous sommes hissés jusqu'au Col de La Bourbière.
14 heures , idéal pour descendre. Les premiers 100 mètres crissèrent bien un peu sous les skis, puis ce fut un pur délice de moquette épaisse et crémeuse. Le créneau horaire n'est pas large, il faut le saisir au vol, ne pas arriver trop tôt.
Descente de Tirequeue à pied puis de la piste retour , à ski jusqu' à la Chevrette puis encore à pied. Nous avions peur d'y passer autant de temps qu'à la montée, mais ce fut en fait très roulant.
16h voiture, avec le sentiment d'avoir bien tiré notre épingle du jeu, profité au mieux du somptueux canal de la Bourbière et apprivoisé stoïquement les longueurs du Veyton.
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