Départ : Les Rasses (1150 m)
Topo associé : Chasseron versant S
Sommet associé : Chasseron (1606 m)
Orientation : S
Dénivelé : 850 m.
Ski : 1.1
Sortie du samedi 28 décembre 2024
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : conditions idéales - -1° au départ - +5° à l'arrivée - pas de vent - nuages en-dessous de moi
Conditions nivo et activité avalancheuse : RAS
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu
Bien qu'ayant entré par le passé quelques sommets et topos, ce coup-ci je n'y suis pas arrivée. Une IA ou une intelligence tout court pourrait-elle voler à mon secours ou, mieux encore, le faire pour moi ? J'ai juste pu entrer le départ qui me paraît le plus judicieux (d'autres sont possibles sur ce versant comme sur l'autre).
Il y a quelques jours, quelqu'un a essayé de me faire comprendre que le Reculet se trouvait sur la route entre les Vosges et la Chartreuse. Message à peine subliminal pour me faire visiter ce monument maintes fois honoré ici. MAIS : au msg n'était pas joint un bon d'hébergement. Alors, j'ai profité de l'invitation de mon amie M. pour me poser à Ste Croix et aller visiter le Chasseron, cet inconnu des skitouriens.
Pour que cette promenade puisse être considérée comme une « sortie » au sens skitourien, j'ai fait la course deux fois (par des itinéraires différents) ce qui me permet d'en avoir une moyenne à la place d'une petite. Ce n'est pas trop glorieux mais quand même, sans le moindre chocolat ou biscuit suisse à grignoter, le tout ayant été oublié. Mais je tenais enfin ma pastille verte, c'était l'essentiel. J'ai bien pensé aller me sustenter au restaurant sommital. Autres lieux, autres mœurs : en Chartreuse, les sommets sont dotés de croix, ici de restaurants. Mais, la tentation a fait long feu : à l'approche dudit restaurant, j'ai croisé un quidam qui, non pas visiblement mais olfactivement sortait juste du local ; il sentait tellement le graillon que mon ébauche d'appétit s'est envolée aussitôt.
Ceux qui ont tardé à s'envoler, c'est un couple de corvidés qui, sans doute induits en erreur par la douceur ambiante, coulaient un parfait amour au bord du vide surplombant le Val de Travers (cf photo 6). J'ai failli en avaler ma salive de travers car de l'absinthe je n'en avais pas.
Les descentes ont été des descentes de pistes pas trop chargées et en parfait état. On peut donc longuement admirer ce panorama de rêve (n'ayons moins que jamais peur des mots).
Et tout ça, en essayant de chasser la jolie rengaine - jolie, mais rengaine quand même – tout à fait adaptée à la journée :
Il fait toujours beau au-dessus des nuages
Mais moi, si j'étais un oiseau, j'irais danser sous l'orage
Je traverserais les nuages comme le fait la lumière
…..