Départ : Les Allonnières (940 m)
Sommet associé : Mont Grelle (1410 m)
Orientation : S
Dénivelé : 820 m.
Ski : 1.2
Sortie du jeudi 9 décembre 2021
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures : Giboulées de grésil, brouillard, purée de pois hors forêt, chiches mais lumineuses éclaircies
Conditions d'accès/altitude du parking :940m - route venant d'être déneigée
Altitude de chaussage/déchaussage : 940m
Conditions pour le ski : neige parfaite - de 10 à 30cm de neige fraîche reposant sur un fond relativement ferme - prés excellents - on pourrait coter la skiabilité à 5* mais compte tenu de la configuration du terrain ce n'est pas du grand ski qu'on peut faire là - en évitant le col de Caut, la course pourrait aisément se faire en randonnée nordique
Activité avalancheuse : RAS, aucun souci de ce côté là malgré l'abondance de l'enneigement
Skiabilité : 🙂 Bonne
Compte rendu (par taramont)
Le rdv était au cimetière de St Pierre de Génébroz.... A l'heure fixée, j'ai smsé à mon compagnon du jour « arrivée au cimetière ». Oui, je peux être laconique aussi et je n'ai pas cru bon de préciser « vivante ». Le timing était excellent, le chasse-neige venait à l'instant d'ouvrir la route jusqu'au réservoir, au-delà des Allonnières.
Ce qu'il faut dire c'est que le Seigneur Papet de l'Avant-Pays Savoyard, après avoir refusé la proposition de sa seule soldate (où donc est passée sa brillante armée de l'an passé?), proposition que je n'avouerai pas ici, voulu guerroyer sur ses terres savoyardes pour des raisons stratégiques et organisationnelles. Je ne suis pas contrariante. Pas trop. Après tout, j'avais beau venir des terres iséroises, j'avais quand même pu dormir un quart d'heure de plus que lui ce matin. Et c'est bien l'essentiel. Pour le reste, j'allais, comme toujours, suivre comme je pouvais car je ne suis pas celui que je suis – loin s'en faut -. Vous suivez toujours ?
Sous des frondaisons croulant sous la neige, nous fûmes un peu abrités des giboulées de grésil dignes d'un mois de mars sur un manteau neigeux de décembre. La piste forestière est fort longue mais nous la quittâmes au Fournet pour suivre le raide sentier du col de Caut. Aucun marquage, sentier enfoui sous les masses de neige. Merci Iphygenie.
Col de Caut. Ensuite louvoyer sans quitter les peaux jusqu'aux chalets du Souhait et remonter jusqu'à l'Archelle via la grande clairière du Grobet. Au-dessus de l'Archelle, point de vue magnifique – quand on y voit, et à la descente nous avons bénéficié de l'éclaircie de 13h30. Poursuite jusqu'au point 1427, décevant car il a beau être le point haut, on ne voit pas en bas, ni en face non plus. Descente par la piste du versant W qui surplombe Cargassonne (non, il n'y a ni faute d'orthographe ni erreur d'itinéraire). Petite remontée à repeauter pour revenir au Fournet puis ça glisse jusqu'au terminus.
Mais que voyons-nous alors à la faveur d'une éclaircie aussi enchanteresse qu'éphémère ? De beaux prés à dévaler et qui descendent jusqu'à la D1006. Las, 150m plus bas, purée de pois complète. On remonte, on sirote la bière baignés par une dernière éclaircie. Extinction des feux. Grand merci Seigneur Papet pour la trace. Nous n'avons pas fait grand chose mais il y a des 800m plus chers que d'autres.
(Marc mettra des photos supplémentaires)