Départ : Le Daru (1336 m)
Topo associé : Croix de Dormiaz, Par la Forêt de Têtaz Bonnaz
Sommet associé : Croix de Dormiaz (2008 m)
Orientation : NW
Dénivelé : 860 m.
Ski : 3.2
Sortie du vendredi 23 avril 2021
Conditions nivologiques, accès & météo
Météo/températures :
Activité avalancheuse :
Skiabilité : 😐 Correcte
Compte rendu (par veloski)
compte rendu rédigé par Florence (Saxifragette)
Ayant envisagé dans un premier temps, une rando à partir du Daru, la fréquentation des bords de route nous incite à rebrousser chemin et à prendre la direction choisie samedi dernier, à savoir, la combe nord-ouest de la Dormiaz. C'est au dessus des chalets de la Montagne des Près que nous chaussons les skis et privilégions la piste forestière pour l'échauffement matinal, encouragés par les gazouillis des mésanges, les sons flûtés plus mélodieux des grives musiciennes et le sonore tambourinement du pic noir.
Quittant la piste,nous chaussons les crampons pour traverser les pentes bien durcies par le regel nocturne, le regard attiré par la Pointe des Lacs, objectif envisagé...mais les pentes bien dégarnies et parsemées de pierriers nous incitent à continuer vers le Col de la Dormiaz. La neige portant bien, nous nous offrons donc 430 mètres de dénivelée en crampons, finissant «dré dans le pentu», ce qui donne l'occasion au piolet de travailler un peu, avant de déboucher, au soleil, un peu au-dessus du col.
Aujourd'hui, pas de nuages et nous profitons pleinement du panorama sur les massifs alentour : Lauzière, Grand Arc, Beaufortain, Aravis et Tournette, Bauges et Chartreuse, nous interrogeant sur la suite du programme. Tentés par une virée vers les pentes de la Pointe de Lavouet, nous entamons la descente vers la route forestière des chalets de Bellachat, sur une neige réchauffée, voire pourrie, ce qui nous incite à remonter vers la Croix de la Dormiaz, avant que le soleil ne ramollisse trop les pentes. Dans une atmosphère printanière, nous les traçons, faisant naître des «whaoufs»...Une fois la Croix atteinte, nous apprécions le parcours sur la ligne de crête qui nous ramène au passage 2051 mètres, croisant les habituelles empreintes de tétras lyre.
Il ne reste plus qu'à descendre, sur une neige manquant un peu de décaillage sur la partie sommitale de la combe. Plus bas, les virages s'enchaînent plus aisément et nous profitons de la tranquillité de la combe, qui, ensoleillée, revêt un aspect beaucoup moins austère, Un mini-déchaussage au bas de la pente finale, encore un peu de ski sur la route avant que le déchaussage ne s'impose.... Malgré des conditions bien différentes de la fois dernière, nous avons eu plaisir à revenir dans ce secteur, toujours aussi peu fréquenté, semble t-il.











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