Sortie avec départ en zone froide mais rapidement bien exposée le matin. Long passage en forêt, protégé des risques. Course plaisant pour son ambiance moyenne montagne.
Départ sur le parking, traverser le pont puis partir en remontant le cours d'eau par sa berge gauche. Dès les premiers arbres, s'engager dans le chemin le plus raide à droite (en pointillé sur les cartes).
La montée rejoint un chemin forestier puis un chalet/clairière à 1615 m avec des panneaux "amateurs" pour prévenir de la gentillesse du chien présent l'été. Continuer en suivant les signaux jaunes/rouges. Passage près d'un arbre remarquable. Sortie dans un champ vers 1750 m, rlonger la forêt vers votre gauche. Petit replat et légère descente (ne pas prendre le chemin fléché à droite car occasionne une descente ensuite). A la sortie de la zone arborée, prendre à droite dans un grand champ jusqu'au sommet du Chard du Beurre. Caractéristique avec son "Balcon sur le Mont Blanc", sorte de plateforme artificielle suspendue en bois pour les visiteurs .
A la descente, ne surtout pas tirer droit, très engagé (roche, glace) mais reprendre en poussant un peu le chemin de l'aller. Une fois atteint les 1750 m de lisière forêt / champ, continuer encore un peu sur les traces de la montée puis profiter de la belle neige entre les sapins.
Valable jusqu'au 24.11 en soirée
Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.
Risque Accidentel : Rares plaques poudreuses
Risque Naturel : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil.
Résumé : Départs spontanés : Quelques coulées dans les pentes sud chauffées par le soleil. Déclenchements skieurs : Rares plaques poudreuses
Stabilité : Des plaques en voie de stabilisation et une humidification superficielle, surtout en sud raide, car soleil bas. Départs spontanés : Rares départs au soleil, dans les pentes sud raides, taille 1, rarement 2, si la topographie s'y prête. Déclenchements provoqués : au-dessus de 2200/2300 m (où il n'y a pas de croûte proche de la surface), on trouve quelques plaques d'extension limitée dans les zones d’accumulations. Elles se stabilisent peu à peu, mais dans de rares cas sont encore facilement mobilisables avec des cassures de 10 à 20 cm pouvant exceptionnellement dépasser les 60 cm dans les zones les plus accumulées. Plus bas, le risque est faible parce qu'une bonne partie du manteau a été humidifié puis a regelé, et qu'on ne trouve en surface que quelques petites et fines plaques poudreuses. Observables : dans les accumulations. Fissures sous les skis et woumfs encore possibles.
Qualité : Limite skiable : dans les alpages, on peut skier dès 1300/1400 m, mais pour assurer et avoir une sous-couche suffisamment confortable, il faut atteindre 1600 / 1800 m. Au-dessus de 2200 m, il vaut viser les accumulations, la tempête ayant fortement décapé ou amoindri le manteau directement exposé au vent. Enneigement : La neige qui s'est humidifiée en surface samedi jusqu'à 1800 m en sud-est est croutée le matin, puis humide. Sinon, le matin, on peut tabler sur 5 à 15 cm de poudreuse selon les altitudes, reposant sur une glace dure en dessous de 2200/2300 m et sur une neige plus ou moins densifiée par le vent dense plus haut. Au fil des heures, les pentes sud raides vont à leur tour s'humidifier à tous niveaux. À noter que les crêtes, croupes et faces exposées au vent tempétueux de la nuit de jeudi à vendredi sont dégarnies au profit des zones sous le vent.