Crête de la Brusas (Queyras - Alpes Cozie N, 2446m)

Au-dessus de 2200m indice de risque limité, plus bas indice faible.

Risque Accidentel : plaques résiduelles mais potentiellement volumineuses

Risque Naturel : peu probables

Résumé : Départs spontanés : peu probables Déclenchements skieurs : plaques résiduelles mais potentiellement volumineuses

Stabilité : RARES PLAQUES DURES EN ALTITUDE, DE NOUVELLES MINCES EN FORMATION L'APRÈS-MIDI Déclenchements provoqués : plaques résiduelles en altitude. Ces instabilités, formées il y a plus d'une semaine deviennent rares à l'échelle du massif, et persistent dans les secteurs peu ou pas fréquentés au-dessus de 2200 m, surtout en large versant nord d'altitude. Elles sont plutôt difficiles à déclencher. Les cassures sont en général peu épaisses mais parfois de grande largeur et peuvent engendrer des avalanches de taille moyenne (taille 2) par sollicitation de sous-couche fragile plus profondément enfouie, voire à la base du manteau neigeux. Bien que rares, ces instabilités restent piégeuses car très difficilement identifiables depuis la surface. Elles se situent généralement dans les zones de transition entre secteurs peu et plus enneigés (ruptures de pente, entrée de couloir...), et parfois loin des crêtes. En cours de journée, le vent d'ouest qui se renforce à haute altitude peut favoriser la formation de plaques minces de surface (taille 1) à proximité des crêtes, facilement déclenchables. Ces plaques restent rares car il y a assez peu de neige mobilisable dans ces secteurs. En versant sud, le manteau neigeux est déjà bien transformé en surface et la sous-couche fragile est moins probable. Sous 2200 m, le manteau neigeux est bien stabilisé. Départs spontanés : peu probables

Qualité : Enneigement nettement déficitaire pour un début janvier, notamment à proximité de l'Italie et en altitude. Limite d'enneigement skiable : vers 1600/1800 m en ubacs, pas sous 2200/2300 m en adrets où le manque de sous-couche est flagrant. État de la neige de surface : neige ancienne, soit fortement durcie ou cartonnée par le vent dans les secteurs exposés, soit ayant évolué en vieille poudreuse à faible cohésion, dans les pentes peu ensoleillées. En pentes raides bien ensoleillées, croûtée le matin mais avec une humidification variable selon l'épaisseur du voile nuageux . Des accumulations importantes côtoient des zones dégarnies, notamment près des crêtes et sommets.