Cette pique qui domine le Couserans Ariégeois du haut de ses 2838 m, Le Père Valerius la gravit au Vème siècle . Comme il en fit la première il lui donna son nom et le Pape en fit un saint homme ( De nos jours il aurait eu la Légion d'Honneur) . La chronique imprécise de l'époque ne mentionne pas les caractéristiques de son matériel mais on peut affirmer sans risque de se tromper que, ne connaissant ni la peau de phoque ni la peau du gecko, il utilisa la peau de l'ours après l'avoir tué bien entendu . Il convient surtout de remarquer que l'utilisation de la dite peau s'est toujours maintenue dans le pays avec des conséquences funestes pour l'animal : il est devenu encore plus rare que le phoque sur les rives de la rivière Ariège . Mais revenons à nos moutons... ou plutôt au Père Valérius, francisé en Valier . De nos jours, le saint homme est toujours vénéré en Ariège . Certains vont à Lourdes, d'autres à La Mecque ou à Rome, le montagnard local de tradition agnostique va en pèlerinage sur le saint sommet, qu' importe si le voisin socialiste, le père Jaurès, se trémousse d'indignation dans sa tombe . On peu le comprendre ce brave homme car le Mont, au lieu d'être emblème de la calotte, aurait pu devenir " Oeil de Moscou " : de la haut on voit tout, on surveille presque toute la chaîne des Pyrénées, on perçoit le trafic de la ville rose ... Oh ! Toulouse .
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