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Francoua a dit :crazycricri a dit :
Sur ce type de pente 45, 50, à mon sens, j'ai beau chercher, j'trouve pas moi non plus de facteur de réduction. On s'engage à affronter le risque, plus à le limiter.
Pas de facteur de réduction?
Il y en a un excellent... c'est de remonter la pente avant de la descendre!
Euh... je ne sais pas si c'est ironique 🤭 mais je ne suis pas tout à fait d'accord, qui te dit que la plaque ne va pas partir à la montée sous ton poids ?
Un petit exemple : www.volopress.net/volo/sortie2591.html
est-ce que l'attitude du syndicat des guides ne s'explique pas avec le fait que leur responsabilité est engagé en cas d'accident ?
je m'explique : En cas d'accident un juge pourrait (d'après ce que j'ai compris de la méthode) refaire un calcul du niveau de risques que le guide a accepté de prendre (vu que les données objectives peuvent être retrouvées après coup) et donc lui démontrer qu'il a pris des risques "socialement" pas acceptable.
Qu'en pensez vous ?
lepieg a dit :En cas d'accident un juge pourrait (d'après ce que j'ai compris de la méthode) refaire un calcul du niveau de risques que le guide a accepté de prendre (vu que les données objectives peuvent être retrouvées après coup) et donc lui démontrer qu'il a pris des risques "socialement" pas acceptable.
Qu'en pensez vous ?
La question a été posée hier. La réponse de Munter est la suivante : en cas d'accident, le juge regarde d'abord s'il y a une régle en vigueur dans la profession ou bien dans la formation. Si cette régle est appliquée et qu'un accident survient, le guide n'est pas inquiété. Si cette régle n'est pas appliquée, le guide va sûrement avoir des problèmes.
Etant donné que la méthode Munter ne fonctionne pas pour des pentes > 40° et que les guides suisse doivent avoir des clients en pente raide, il y a sûrement un vide juridique ou une jurisprudence pour ces cas là. J'ai du mal à imaginer que les guides suisse se cantonnent à des pentes < 40°.
En France, d'après ce que j'ai compris, il n'y a pas de régle à la Munter dans la formation des guides à l'ENSA, donc je ne sais pas comment font les juges français.
Cheprod a dit :Francoua a dit :
Pas de facteur de réduction?
Il y en a un excellent... c'est de remonter la pente avant de la descendre!
Euh... je ne sais pas si c'est ironique 🤭 mais je ne suis pas tout à fait d'accord, qui te dit que la plaque ne va pas partir à la montée sous ton poids ?
Un petit exemple : www.volopress.net/volo/sortie2591.html
Et un autre exemple qui démontre qu'un couloir remonté à pied peut très bien partir à la descente => www.camptocamp.org/outings/115954/fr
Essayons de rester modestes et plein de doutes : nous avons quand même peu (pas?) de certitudes sur ce qui fait qu'une avalanche part ou pas...
simonP a dit :Cheprod a dit :Francoua a dit :
Pas de facteur de réduction?
Il y en a un excellent... c'est de remonter la pente avant de la descendre!
Euh... je ne sais pas si c'est ironique 🤭 mais je ne suis pas tout à fait d'accord, qui te dit que la plaque ne va pas partir à la montée sous ton poids ?
Un petit exemple : www.volopress.net/volo/sortie2591.html
Et un autre exemple qui démontre qu'un couloir remonté à pied peut très bien partir à la descente => www.camptocamp.org/outings/115954/fr
Essayons de rester modestes et plein de doutes : nous avons quand même peu (pas?) de certitudes sur ce qui fait qu'une avalanche part ou pas...
Ben les gars? vous ne savez pas lire?
Je ne dis pas qu'on ne risque rien, je dis qu'on REDUIT les risques. Point.
Quand je remonte un couloir à pied, je réduis le risque:
-de me glander sur une plaque de glace à la descente
-de me faire surprendre par un passage crouté à la descente
-j'en profite aussi pour voir ou est ce que c'est raide, et si il faut sortir la corde
dans une étroiture
Mais j'ai pas bien l'impression de réduire le risque d'avalanche... presque au contraire puisque tu passes plus de temps dans le couloir 🤨 .
A pied t'es quand même bien plus vulnérable qu'en ski.
La réduction du risque d'avalanche en pente raide en remontant dedans je dis NIET, je lui préfère les techniques de déminage de l'autre post.
@Mathieu : c'est bien parcequ'en France " il n'y a pas de régle à la Munter dans la formation des guides à l'ENSA" que le syndicat des guides souhaite probablement prendre le temps de la réflexion pour en créer une. Car dès qu'il y'en a aura une il faudra l'appliquer.
Que la règle de M ne soit pas bonne pour les pentes audelà de 40° ne change rien à l'affaire car ce n'est pas là que les guides et leur client vont majoritairement loin de là. Si ils y vont c'est pour un court passage et ils vont descendre les clients en moulinette (par exemple descente du col du Chardonnet sur le Chamonix-Zermatt).
Par ailleurs sur les pentes de plus de 45° on considère d'habitude que ça purge tout seul (par la gravité) assez vite , ce qui explique peut-être un intérêt moindre de la méthode dans ces zones ?
Francoua a dit :crazycricri a dit :
Sur ce type de pente 45, 50, à mon sens, j'ai beau chercher, j'trouve pas moi non plus de facteur de réduction. On s'engage à affronter le risque, plus à le limiter.
Pas de facteur de réduction?
Il y en a un excellent... c'est de remonter la pente avant de la descendre!
😄 j'suis un vicieux moi, faut que la pente soi vierge, sinon, ca compte pas. 😄
nan, j'ai déjà joué à cela en risque marqué, jamais fort sur des pentes Nord avec des couloirs > 40° assez courts (100 à 200m de long)............, s'évasant en un large cône si l'on peut ironiser de réception, en s'arretant à mi-pente, pour remonter à 3/4 de pente pour finir à remonter au sommet. Je pense pas être le seul à avoir tenter cette roulette russe, certes sur un faible dénivellé. Tu te consoles en te disant que c'est pas trés long, et que ca ne pourra pas prendre une super ampleur.....................pour couronner le tout, tu te dis qu'au pire, tu pourras enfin utiliser ton air-bag, histoire de voir si la cartouche n'est pas périmée..............un connerie-day en somme.
Là, tu te poses pas la question de savoir si cela va partir, mais quand puisqu'on reste dans la logique de conditions défavorables pour la pratique de ski HP. On n'est plus dans une logique de réduction, ca craint, un point c'est tout, au pire autant arriver par le haut genre col du pertuis où tu démines les 50 premiers mètres..........................il n'en resteras pas moins que dessous, au bas mot 1000m de dénivelé sont disponibles pour ton rodéo. 😉
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