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C'est pas un post bidon.
C'est juste que hier, ne pouvant sortir faire la super pente pour diverses raisons, je me suis retrouvé dans cet état (pas envie de sortie "soft", mauvaise humeur...)
Et je me suis dit: ben finalement c'est pas la première fois que çà me le fait.
J'ai repensé aux mots de JN Urban (de SerreChe, skieur de 5.4 à 7000m !) disant "La pente je m'en fous royalement, j'y reviens autant de fois que nécessaire s'il le faut pour trouver les bonnes conditions"
Disons qu'avant j'avais cet esprit là (autant de plaisir dans du 35° que dans du 45-50°), mais je l'ai de moins en moins souvent, et je me pose qq questions 🙄 Je sature p'être 1 peu ?
C'est bien, on avance & je préfère claquer les euros dans des gros fats que dans le psy.
En fait je crois que j'ai trouvé la soluce à court terme: une grosse soirée bière & c'est reparti 🤣
Quelques trucs en vrac :
* Faut savoir prendre des buts 🤣
* En fait, je me fais autant plaisir dans du 35 que dans du 50, mais je suis moins motivé pour aller faire du 35, (et puis quand tu vas faire du 50, en general quelque part y'a du 35 aussi, et je me fais plus plaisir dans du 35 apres un bon gros couloir a 50 que dans du 35 tout court 😉 )
C'est pas aussi ton cas ?
* En fait je crois que ce qui motive certains d'entre nous dans notre pratique, c'est le sentiment de rareté, de truc exceptionnels, qu'on voit pas tous les jours.
Une pente raide, une boucle originale, un bel enchainement, des conditions de reve, ...
* Personnellement, les pentes a 35°, je trouve ca assez ingrat : tu mes des heures à remonter et quelques secondes à descendre...
Une boucle avec paysages varié c'est mieux. Une pente raide ou il faut prendre le temps de descendre c'est chouette...
* Avoir des objectifs ambitieux c'est bien, mais si ton humeur dépend trop de leur réussite, ca devient peut-etre pas bon ? On revient au debut : faut savoir prendre des buts...
Sujet interessant.
Le ski de pente raide fait à mon avis partie des sports "addictifs", au sens où comme la drogue, on a une excitation en préparant le truc, un "flash" (la descente - adrenaline), "le plané" (les quelques heures de super bien-être après la descente) et rapidement, le manque (le pire c'est le dimanche à super conditions où on est coincé en bas).
J'ai pas le niveau pour la vraie pente raide en ski mais je vole en deltaplane depuis 12 ans, et croyez-moi, on a les mêmes symptomes. Je dirais même que c'est pire parce qu'on est encore plus dépendant des conditions météo (en gros, ça vole super quand on est coincé au boulot...). Une journée exeptionnelle ça peut être plus de 120 km en vol, ou 4500m d'altitude au dessus de Belledonne. Le reste parait bien fade...
Tout ça peut être assez destructeur si on se laisse complètement envahir (essayez de garder une vie de famille avec 3 vols ou 3 randos par WE, vendredi compris...).
Sans refuser ces sensations (putain, c'est quand même pour ça qu'on fait des sports dits "à risque"), on peut essayer de positiver simplement les choses. Pour reprendre un peu les posts précedents :
* des sorties pas forcément extrêmes mais bien choisies, au bon moment au bon endroit (bosser les cartes, suivre la MTO). Même une "bouse" (quel vilain terme...) mais où la météo et la neige sont tip-top c'est une grande satisfaction.
* privilégier les boucles, avec des options pour s'adapter à la forme ou aux conditions
* essayer de ne jamais refaire exactement une rando. J'y arrive (presque) depuis 3-4 saisons, Belledonne c'est quand même une sacré mine d'or du ski
* et puis le bon jour au bon moment, le couloir dont on révait depuis longtemps
* et surtout, RELATIVISER : tout ceci n'est qu'un jeu, et ça doit le rester !
Bon, pour mon premier post, j'espère que j'ai pas pris la tête à tout le monde !
Mais non Manu,
T'as pas pris la tête à tout le monde. Bienvenu sur skitour dans un forum ou le débat existe. 😉
La comparaison avec le delta est interessante. 😄
A la base je pense surtout que David a un gros manque car les années précedentes il devait sortir plus. Pour une raison X ou Y ce n'est pas le cas cet année. Alors il s'apercoit qu'il avait finalement besoin de sa dose.
Il faut qu'il fasse un travail sur lui pour ameliorer la qualité de ses sorties plutot que la quantité. Finalement je me rapproche de ce que tu dis quand tu dis "(essayez de garder une vie de famille avec 3 vols ou 3 randos par WE, vendredi compris...)."
Dans cet état d'esprit tu ne peux pas te permettre de prendre trop de but comme dirait notre Nat national (même si ca fait du bien 😉 euh je m'egare, ceci est un autre debat).
Denis
> medoc38 : merci pour la correction de frappe (et de non d'ortografe)
Quand je ne suis plus sur les skis, je suis sur SKIRANDO.FR...
C'est grave docteur?
Tututututu ! 😎
L'explication est donnée là :
<fba.base-jump.org/index.php?Lang=fr&Tp=forum&AllThread=2307&Debut=1>
Voir la pièce attachée du sujet 2307 "Y sont trop forts ces experts... " c'est une retranscription d'un article du Dauphiné Libéré qui nous ouvre enfin les yeux !
😮
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