Parce que beaucoup de questions sont posées à ce sujet. Parce que comprendre les métamorphoses de la neige est utiles aux skieurs de montagne...
Nous avons choisi d'en parler avec vous de façon originale, sur la base des qualités de neige perçues. Les métamorphoses de la neige expliquées et illustrées avec des vidéos de Paul Bonhomme dans les pentes raides. Il nous fera part de ses analyse. Je contribuerai avec quelques données scientifiques et nos observations lors de la réalisation de tests nivologiques.
Une priorité : passer un bon moment ensemble, tout en apprenant au moins un petit peu ;-)
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Bonjour, et merci beaucoup pour ces after eight très enrichissants. Est-ce que celui-ci sera mis en ligne sur le site pour être visionné plus tard?
Personne a dit :Bonjour, et merci beaucoup pour ces after eight très enrichissants. Est-ce que celui-ci sera mis en ligne sur le site pour être visionné plus tard?
Oui, oui, bien sûr, dès que possible ;-)
Grand merci effectivement à Data Avalanche , et merci Etienne pour le partage !
Vu, merci beaucoup Etienne, j'avais loupé le live.
très bien monté et très pédagogique. 🤩
Merci beaucoup l'équipe derrière tout ça. 😍
Ou comment sans vraiment parler des flocons, ils nous détaillent les métamorphoses, 😉
Quel modeste ce Alain !!! 😎
ça m'a poussé vers 2 idées.
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les images volumiques des sublimations, celles issues de (www.slf.ch/fr/neige/le-materiau-neige/metamorphose-de-la-neige/),
et celles venant de l'observation d'Alain
me font penser en bon mécanicien, en voyant le vide se créer (au microscope) et les flocons se disjoindre,
que métamorphose, vieillissement (hors fonte) rime avec une sorte de creusement interne de la matière, par sublimation,
et donc perte de capacité mécanique des couches. Le vide étant mécaniquement plutôt nul.
Dans la réalité les couches se tassent, avec leur poids, et comblent partiellement ce vide...mais bon les grains perdent leur "rugosité",
au profit de faces planes, le résultat étant mécaniquement plus faible au final qu'au départ.
=> plus les chutes de neiges s'espacent dans le temps (hors process de fonte), plus la couche de surface va se "dégrader "
mécaniquement. et donc la chute suivante sera potentiellement avalancheuse.
C'est un reflex que je n'avais pas, de regarder les espacements entre chute de neige.
Je me doute qu'ici certains vieux briscards ont ça dans leur tablettes depuis des années.
Qu'est ce que cela donne confronté à la réalité ???? :
"fort gradient 1j " - rien ne bouge ?
"fort gradient une semaine " - c'est pas fou ?
"fort gradient 1 mois " - tout fout le camp ?
Au plaisir de vous lire.
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seconde idée,
La présentation aurait aussi pu s'appeler "gare aux cocktails".
car Paul montre bien une situation 1 neige fraiche (pas de sous-couche), stable à elle seule,
une situation 2 (faceplanifiée), stable à elle seule.
et enfin Alain détaille un mille feuille 2+1, propice aux déclenchements !
On voit bien que plus on rajoute de trucs dans le shaker, plus ça augmente le risque.
avec des ingrédients pièges, pourris au fond alors qu'ils étaient sexy en surface.
C'est aussi une autre idée assez simple, avant le printemps,
de compter combien de chute de neige, entre les épisodes de fonte.
Combien de doses dans le cocktail ?
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bref franchement une belle présentation.
Qui peut faire envisager le manteau neigeux plus comme un "cocktail fermenté",
qu'un mille feuille sur verres à pieds 😉
Question subsidiaire, Alain (ou un autre skieur compétent en nivologie) peux-tu nous présenter ce qu'il se passe lors du frittage et/ou de la densification par le vent, à l'échelle micro STP,
(si ça a été observé 😉, ce qui me semble quasi impossible ???) pour avoir une vision complète des transformations, j'avoue que je ne trouve pas les bons support à Google,
mais au moins un explication de comment marche le recollage des particules et que vaut mécaniquement le pont, dans le temps ?
Merci pour ces sessions qui sont toujours très intéressantes et instructives!