Le ski de rando, un sport écolo compatible

Bonjour a tous
Nouveau membre mais lecteur du forum et des récits de sortie depuis pas mal d'années (merci au passage aux createurs et a tous ceux qui font vivre ce site) je m'interroge sur l'impact ecologoque du ski de rando
J'ai pas voulu poursuivre le post "La pollution c'est de ma faute ?" car quelques reactions ne meritaient pas vraiment de reponse.
Amateur de rando a ski depuis pas mal de temps, j'en viens à me poser des questions sur l'aspect ecolo de ce sport. Évidemment on ne prend pas de remontées mais on fait des kilomètres et même parfois beaucoup quand on veut trouver la neige ou varier géographiquement les plaisirs. En partant de Grenoble entre le skieur alpin qui va à Lans en Vercors et celui qui fait 200 ou 300 bornes A/R pour faire une rando qui est le plus gros pollueur ? Sans compter le matos qui s'est bien développé et que l'on change de plus en plus souvent. Je parle même pas de ceux qui vont au bout du monde pour ça.
Je remarque egalement qu'il y a de plus en plus de randonneurs en solo qui souvent arrive à peu près en même temps sur le même parking. Ca m'a fait d'ailleurs fait plaisir d'en rencontrer un ... mais en l'ayant pris en stop.
Le covoiturage organisé a Domene ou Sassenage ca pourrait peut être se faire ? Peut être que ça a déjà été reflechi ?
J'imagine bien les réactions. Il nous gonfle l'ecolo bobo donneur de leçons qui fait comme tout le monde.
Je veux juste lancer le débat. J'ai pas abandonné l'idée de pratiquer mais je trouve ça vachement mieux de remplir une voiture a 4 ou 5, de rester dans un rayon de 100 bornes.
En espérant des reponses constructives

les chiffres datent de quelques années mais un bilan carbone des stations de ski il y a quelques années montrait que les remontées représentaient environ 2% des émissions de la station, loin derrière le transport et les bâtiments.

D'une façon générale, les manipulateurs veulent que les autres adoptent tel ou tel comportement. L'honnête homme, lui, ne s'intéresse qu'à sa propre conduite.

Bonsoir,

il y a ici en core des gens pratiques et pas seulement des ronchons, ouf !
Voici aussi une solution, qui peut être tentée avec motivation et esprit d'aventure.
www.youtube.com/watch?v=-OMa6heS-yI

Sinon sur skitour.fr on demander ou proposer dans la rubrique annonces ou même peut-être coéquipiers un partage de voiture.

Qaunt à :
Christophe Desmaris a dit :D'une façon générale, les manipulateurs veulent que les autres adoptent tel ou tel comportement. L'honnête homme, lui, ne s'intéresse qu'à sa propre conduite.

Existe-t-il des égoistes honnêtes hommes ? Je me pose la question devant tant de manipulateurs supposés être partout. Ou alors j'ai peut-être mal compris, il doit s'agir de conduite interieure. Auquel cas, c'est malheureusement aussi hors sujet.

Bon ski[AT]tous

Y'a 12 ans, on soulevait le problème. On me disait que j'avais pas d'enfant, ni de femme, ni de métier... on me sortait toute sorte de raison pourrie pour valider un choix personnel (prendre sa voiture pour aller où bon nous semble quand on veut) qui est en fait un choix de société. Cette liberté individuelle touche à sa fin. Notre pratique n'aura été qu'une parenthèse, et aussi une bonne blague.

En (bientot) 2020, rien n'a changé (ah si, on croise parfois un vélo un jour de beau temps ET de chance) , on peut meme raisonnablement dire que ça a empiré.
Business as usual, comme ils disent.

Ce qui a changé, c'est qu'on peut maintenant me traiter à raison de vieux con. 🤣 😎

Sympa la vidéo
Moi aussi j'ai du mal à comprendre la reaction de Christophe Desmaris et j'ai même pas envie de perdre trop de temps pour y répondre. C'est quand même incroyable de se faire taxer de manipulateur quand on souhaite juste proposer des solutions collectives.
Je vois que les forums sur le matos mobilise plus.
Ca fait réfléchir

salut,

je suis complétement d'accord sur l'aspect paradoxal de faire plein de bornes pour aller dans la nature. Cela fait 2 ans que je fais des we TER-velo-ski.
Oui ça fatigue plus mais si tu fais des sorties de vélo régulièrement à l'automne en le lestant pour simuler les skis, ça passe tranquilement.

Le ski de rando pollue par ses déplacements, c'est une évidence. Réaliser 100kms pour 5 h de ski ce n'est pas écologique comme changer son matériel trop lourd pour un plus léger.
Les "riches" polluent plus que les pauvres.
C'est une évidence.

Pour le transport est-ce qu'une appli du type blablacar mais typée rando pourrait fonctionner ? Un peu comme la section partenaire de skitour mais en améliorée, où il serait possible de trouver des partenaires mais aussi simplement de remplir les voitures même si après on ne randonne pas ensemble.
Au moins pour les courses très classiques où les parkings de départ sont souvent plein ça pourrait être intéressant

Bonjour,

Oui ça existe déjà pour d'autres pratiques de montagne :

www.verti-call.com/

Si Skitour.fr existe et perdure, c'est qu'il y a des raisons.

Entre autres, le partage.
Rien ne nous empêche d'ores et déjà de nous organiser en covoiturage par les petites annonces ou la rubrique coéquipiers.
À moins que Jeroen ne nous crée une nouvelle catégorie plus visible mais on peut faire sans elle.
À nous de jouer pour partager les ressources plus intelligement.

Bon ski[AT]tous

"écolo compatible" ça veut dire quoi???
quand je pars en train et en bus pour aller en Oisans, je pollue, idem quand je prends ma bagnole - en partant du sud 07 - .
Pour avoir un impact zéro,il faudrait qu'il neige chez moi et ça c'est rare mais à venir qui sait ???
Ai essayé le stop mais c'est aléatoire et ne permet pas de marge horaire pdt la sortie…
le mieux c'est le raid à ski ss transport mécanique… préparez vos mollets et votre pompe!
bonne glisse

ENERSTO a dit :Les "riches" polluent plus que les pauvres.
C'est une évidence.

Mais comme il y a beaucoup moins de riches que de pauvres, les quelques riches qui polluent beaucoup polluent beaucoup moins que les millions de pauvres qui polluent un peu 🤣

D'accord, il faut privilégier les transports en commun, le co-voiturage, le vélo ...

Mais quand vous habitez dans un trou où il n'y a rien, vous faites comment ?

Toutes ces tentatives de culpabilisation des irresponsables comme moi qui vont skier avec leur voiture commencent à devenir lassantes 🤢

JM a dit :[
D'accord, il faut privilégier les transports en commun, le co-voiturage, le vélo ...

Mais quand vous habitez dans un trou où il n'y a rien, vous faites comment ?

Toutes ces tentatives de culpabilisation des irresponsables comme moi qui vont skier avec leur voiture commencent à devenir lassantes 🤢

À force d'être lassé, même dans un trou perdu, on peut mettre les ressources en commun et partager les voyages en auto, il suffit de passer une annonce ici ou de s'inscrire chez blablacar.

Bon ski[AT]tous

@ JM : C'est Marrant , moi je vais au ski en voiture (parfois seul) et je ne me sens pas coupable. Par contre je réfléchis tout le temps à ce que je peux améliorer dans mon mode de vie sans me considérer comme l'exemple absolu à suivre (j'assume mes contradictions). Parfois même je renonce à certains désirs (prendre l'avion ...) et je me rends compte que je me sens aussi bien, voir plus, sans assouvir toutes mes pulsions (joie d'aller vers la cohérence entre ce que je pense et ce que je vis).
Finalement ce n'est pas là où on en est qui compte , mais le chemin que l'on parcours et la direction prise, en assumant ses contradictions.
Et je n'ai aucun problème avec ceux qui assument leurs choix genre "le réchauffement, rien à secouer" sans se raconter du pipeau. Ils sont cohérents et on peut discuter avec eux.
Par contre ceux qui construisent des théories loufoques et complotistes, qui empilent les clichés simplistes (écolo-bobo, néolibéral, marxiste, merdias mainstream, etc.), pour justifier leur paresse mentale et leur ignorance ne m'inspire pas beaucoup de considération.
Je remarque aussi qu'ils ne sont pas nombreux , mais hurlent beaucoup , souvent et plus fort que les autres. D'où leurs surexpositions dans les médias et les forums.
Malheureusement il abaissent continuellement le niveau des débats (pratiques de l'insulte, références bidons et douteuses pseudo-scintifique, mauvaise fois intellectuelle, etc.). D'où la nécessité, parfois , d'une politique éditoriale mettant les pendules à l'heure.