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Oui une plaque par au poids d"une personne même sur une pente inférieur à 20 degré
Personne n'a JAMAIS prouvé qu'une plaque de neige pouvait partir sous les 30°C (peut-être 29 mais passons...).
[Edité par friz le 06/03/2018 15:40]
Merci de rester poli, Popeye le Grincheux!
[Edité par friz le 06/03/2018 15:41]
Plusieurs expériences qui pourront répondre à ta question Clément, et à celle de Marco en partie :
- Montée aux lacs des 7 Laux, arrivée au ressaut juste sous les lacs, où la pente se raidit et commence à passer les 30°. Le vent est en train de souffler, la neige est cartonnée en surface, sur une épaisseur qui passe progressivement de 2 cm à 10 cm. Je continue par curiosité scientifique (est-ce que ça va partir ?) sachant que si ça part, la configuration fera que ce sera sans danger (fond costaud 15 cm en-dessous, faible largeur, fin de la pente 2 m au-dessus, replat progressif 5m en-dessous). Effectivement, dès que le carton a été suffisamment épais, il a bien propagé la contrainte : fissure sur 5 m de large et départ de la plaque (carton + poudre en-dessous). Petite glissade en douceur de 5 m bien instructive.
- Un quart d'heure plus tard, même genre de configuration, même expérience, même conséquence. Bon là je suis rentré à la maison 😄
- Descente du Couloir N de la Pointe d'Emy, léger carton en surface (1-3 cm, et seulement par endroits). Très ponctuellement il fissure un peu au passage (propagation sur 1m) mais ne bouge pas malgré la pente >30°. On prend nos précautions. On remarque plus bas que le carton va en s'épaississant en rive gauche, que l'on va donc éviter soigneusement. Le reste (milieu et RD) est OK. Sur le bas du couloir, à un bref passage où le carton atteint 4-5 cm environ même au centre, la contrainte exercée par les skis va se transmettre jusqu'à la rive gauche et la faire partir en plaque. Si j'ai le temps je ferai un montage vidéo.
- Avalanche récente au Roc de la Charbonnière : descendus par le couloir NE sans souci, nous avons remarqué une fois sortis en bas du couloir que dès qu'on allait chercher les pentes plus en RD, on trouvait du carton qui allait en s'épaississant. On est donc restés en RG pour finir notre descente. 5 minutes plus tard, le groupe qui montait dans les pentes encore plus en RD (à côté du couloir) se faisait balayer par une grosse plaque (je ne sais pas si le carton continuait à s'épaissir là où ils sont montés, mais tout laisse supposer que oui).
@modos : si vous enlevez ce passage, je comprendrai très bien-> je vous laisse en juger (ou alors on enlève le lieu)
Bon, je crois que la conclusion s'impose : le carton, dès qu'il devient un peu épais (je dirais empiriquement 5 cm environ, mais d'autres ont peut-être eu d'autres expériences), a une bonne tendance à partir en plaque (évidemment si >30°), d'autant qu'il repose quasiment toujours sur une couche bien poudreuse, qui s'affaisse facilement et peut jouer le rôle de couche fragile. Si en plus on a une interface particulièrement fragile sous cette poudre (gobelets, faces planes...), ça craint encore plus. T'as bien fait de faire demi-tour Clément ! 😉
En espérant avoir fait avancer le schmilblik 😉
C'est quoi votre définition du carton ? De la neige durcie en surface par le vent mais dans laquelle on s'enfonce ou du "carton dur" dans lequel les skis ne s'enfoncent pas ?
Dire qu'une plaque ne par pas en dessous de 30degré et bien je peu vous dire que vous vous tromper.moi je l'ai déjà vu et en plus sous mes pieds .sur tous dans des secteurs bosselés.
Bonne question Bens... Pour ma part j'ai repris la définition de Marco au début, donc la version "dans laquelle on s'enfonce". Après, c'est vrai qu'il y a une continuité entre le "carton mou" et le "carton dur"...
Plaques "au vent " mais ne pas oublier les plaques "sous le vent" les plus chargées et donc les plus dévastatrices !
En général sous les corniches bien évidement... 🙂
Tous les monde à bien compris que l'orthographe n'est pas le point fort de Pierro.mais toi je pense que tous les monde à bientôt compris qui tu est.olive.
L'important n'est il pas plutôt la détection des couches fragiles en dessous que l'aspect en surface ?
Pas vraiment .une plaque à vent est à elle seule un vrai danger
Un peu comme un bol de farine poser sur un surface plus dur ou pas.
À propos de pentes. Le cr.du col de granon est intéressant .
@bens: tu as raison le poids des skieurs n'est pas en cause. Une plaque dure a forcément des bords affinés; c'est en passant là que nous avons sollicité la couche fragile qui était présente dessous ce jour là ...
@yack: tu as raison, pour parler de "plaque", ca necessite simplement une couche qui a de la cohesion sur une couche sans cohesion, peu importe qu'il s'agisse d'une cohesion de feutrage ou de frittage, donc pas forcement de travail par le vent... pour conclure, il semble bien d'après les vecus des uns et des autres et l'aspect purement scientifique que là où il y du carton, la fameuse "plaque" n'est peut etre pas loin, il faut donc accroitre sa vigilance...
On est d'accord !
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