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Méthode 3x3


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N
Nikojorj
[361 posts] - Le 04/01/2007 13:19

J2LH a dit :Pourquoi ? Parce que l'analyse d'une situation avalancheuse ne dépend ni d'une addition ni d'une division mais d'un processus de reflexion prenant en compte la connaissance de l'itinéraire, la météo, la nivo, les différentes observations sur le terrain [...]

Ben si tu réfléchis sur ce processus de réflexion 😉 , tu ne le trouve plus si éloigné que ça d'une addition...
Tu auras tendance à considérer moins grave un indice défavorable si tous les autres indices disponibles sont au vert, et aussi à te poser quand même des questions si tous les indices dispo sont juste un peu douteux : pour moi ça ressemble pas mal à l'addition du NivoTest.

Sur le fond, c'est vrai qu'on peut toujours affiner les facteurs de risque, mais dans le NivoTest, je ne vois guère qu'un exemple : les fissures peuvent être de la reptation (fonte lente, pas bien dangereux) ou des whoumpfes (tassement de couche fragile, là ça craint fort). C'est d'ailleurs expliqué dans le bouquin Attentin Avalanches! qui va avec!

J2LH
- Le 04/01/2007 14:00

Nikojorj a dit :Ben si tu réfléchis sur ce processus de réflexion 😉 , tu ne le trouve plus si éloigné que ça d'une addition...
Tu auras tendance à considérer moins grave un indice défavorable si tous les autres indices disponibles sont au vert, et aussi à te poser quand même des questions si tous les indices dispo sont juste un peu douteux : pour moi ça ressemble pas mal à l'addition du NivoTest.


Justement, si il faut parfois la combinaison de plusieurs facteurs pour qu'une avalanche se déclenche l'erreur serait de considérer moins grave un indice défavorable parce que tous les autres sont au vert.

Je reste sur l'idée que les personnes expérimentées qui se sont fait avoir on parfaitement vu les facteurs de risque mais les ont sous-estimés.
Je dis ça suite à une petite coulée dans laquelle j'ai été pris, j'avais parfaitement vu qu'il y avait un risque mais on y est allé quand même (le risque existait mais le danger était faible, il ne s'agissait que d'un talus avec 50cm de neige et une pente à 25°). Là tu te dis : ça part quand même facilement. Au Nivotest j'ai un score de seulement 16 dans cette situation, Munter n'est même pas applicable (pas de pente suffisante). Il s'agissait d'une accumulation de neige lourde dans une pente à moins de 30°, c'est parti parce qu'elle reposait sur de l'herbe couchée et qu'on s'enfonçait jusqu'au sol.

Ni le Nivotest ni la méthode de Munter ne peuvent être appliquées avec une connaissance de tous les facteurs, ceux dont on dispose chez soi et ceux qu'on peut observer sur le terrain. La bonne méthode qui irait bien devrait se décomposer en 2 phases suivant les infos dont on dispose :
- Chez soi avec la connaissance de l'itinéraire, la carte, les bulletins météo on choisit un itinéraire
- Sur le terrain on prend en compte les observations que l'on peut faire mais sans faire de calcul puisqu'aucun modèle ne permet d'estimer le risque au niveau d'une pente.

En réalité c'est la méthode que j'ai commencé à développer là : www.raquette.free.fr/choisir.php

J2LH
- Le 04/01/2007 17:58

Nikojorj a dit :Sur le fond, c'est vrai qu'on peut toujours affiner les facteurs de risque, mais dans le NivoTest, je ne vois guère qu'un exemple : les fissures peuvent être de la reptation (fonte lente, pas bien dangereux) ou des whoumpfes (tassement de couche fragile, là ça craint fort).

Je pense au contraire qu'il ne faut pas affiner les facteurs de risque mais les regrouper et prendre en compte cette approximation dans le sens de la sécurité. Un randonneur n'a en général pas vocation à se transformer en nivologue sur le terrain. Inutile par exemple de savoir si une couche fragile est constituée de particules reconnaissables ou de gobelets il suffit de constater qu'une couche fragile existe, ça suffit pour ne pas y aller.

Pour ce qui est des fissures il y a effectivement deux cas :
- ce qu'on appelle souvent les "gueules de baleine" qui sont de très larges fissures qui vont jusqu'au sol, elles sont la conséquence de la reptation du manteau et ne sont pas des signes particulièrement inquiétant.
- Les fissures fines en surface du manteau, elles sont souvent accompagnés de "whoumfs" (bruit caractéristique d'une plaque qui s'effondre sur la plaque inférieure). Il s'agit là au contraire d'un signe majeur d'instabilité du manteau.

S
stef74
[424 posts] - Le 04/01/2007 19:32

Vous conaissez la 3*3 seulement par la lecture d'article internet ou avez vous lu son bouquin (traduit en francais) ?

On me l'a offert j'en suis qu'au premier chapitre ... je donnerai mon avis apres etre arrivé à la fin de la page 224, apres j'attaquerais quelques publi de l'anena et là je pense que j'irais à la peche le dimanche apres :-)

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